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La Charte de Paris

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International:

Déclaration de principe de l'Association Internationale des Travailleurs

Serbie : révolution confisquée, par Ratibor

Dossiers:

Spécial élections

Blagnac: bilan d'une lutte

Dossier Penauille, par le syndicat intercorporatif de Besançon

Stratégies:

Les grands principes tactiques et théoriques le l'AIT, par A. Castel

Techniques de luttes

Des revendications à l'utopie

L'action directe, par P. Besnard

Anarchosyndicalisme et autonomie populaire, par un adhérent de l'UR normande CNT-AIT

Perspectives :

De l'Empire romain à la mondialisation : l'anarchisme en héritage, par Little Hérodote

Tracts :

Aménagement du temps de travail (35 h) et refondation sociale (PARE) ou comment nous faire tous travailler pour pas un rond

Travailleurs intérimaires, par le Syndicat Interco de Besançon

Ca se passe comme ça ..., par le Syndicat Interco de Paris

Ni ennui, ni terreur ..., par le Syndicat de l'Yonne

Les patrons sont-ils indispensables ?

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Réflexions:

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Qu'est-ce que la thérapie génique ?, par l'Eugène rouge et noir

Prions pour une vache folle, par J. Bovin

Pourquoi nous devons combattre l'ingénierie génétique et son monde, par le Syndicat Intercorporatif de l'Essonne

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Ce site web expérimental est rédigé, réalisé et mis en ligne à titre militant par des adhérents de la CNT-AIT, chômeurs ou salariés, après leur journée de travail.

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Transport des déchets nucléaires

Lundi 26 mars, le convoi des 6 "castors" chargés de 9 tonnes de déchets nucléaires, est parti de La Hague où la Cogema retraite les combustibles de la plupart des centrales européennes, en direction de Gorleben, lieu de stockage des déchets allemands. C'est le premier train d'une longue série à venir et un test pour les autorités afin de déterminer la résistance contre ces transports.
On se souvient de la décision de Trittin, ministre vert de l'environnement, en janvier 1999, d'interdire tout transport de combustible irradié allemand vers l'étranger à compter du 1er janvier 2000, pour contraindre les exploitants nucléaires à fermer leurs centrales le plus rapidement possible.
En février de l'année 1999, sous la pression de la France, le chancelier allemand change de position et annonce le respect des contrats passés avec la Cogema et accepte le retour des déchets retraités.
En mars dernier, le ministre vert appelle les manifestants à ne pas bloquer le convoi et achève de se déconsidérer chez les antinucléaires allemands qui sont persuadés que seuls les coûts sur ces déplacements sont susceptibles de faire reculer les industriels du nucléaire. Même si les sabotages n'ont pas atteint le niveau du dernier convoi en 1997, l'important dispositif policier et matériel coûtera à l'Etat allemand 110 millions de marks. De quoi faire rugir une population majoritairement hostile au nucléaire.
Au moment où l'usine de La Hague connaît de sérieuses difficultés avec des fuites radioactives, où le démantèlement de la "fameuse conduite de 300 mètres" oubliée sous la falaise pose des problèmes techniques et financiers et où certains découvrent un intérêt économique discutable au retraitement (rapport Charpin Dessus - Pellat de juillet 2000) avec un stock de plutonium de 65,4 tonnes jugé inquiétant, les antinucléaires français ont déserté les voies et permis au convoi de ne rencontrer de résistance qu'à partir de la frontière.
Il faut dire que tous les gros syndicats sont pour le maintien de la filière nucléaire et que certains, comme SUD-Rail, ont des discours bien étonnants, à l'image de Dominique Malvaud, membre du comité national d'hygiène- sécurité et des conditions de travail (dans une interview du 04.04.01 à La vie du rail ) qui déclare ne pas être contre, à la condition d'une totale transparence concernant ce type de transport.
Le transport de ces déchets nucléaires, passage obligé de la continuité de cette industrie mortifère, ne valait-il pas un appel à la grève de ceux qui parlent de changement de société, voire de société libertaire?
Notre modique développement à la CNT ne nous laisse la possibilité que de critiquer afin de rencontrer les opposants réels à cette société industrielle et de classes.

M.
Syndicat CNT - Amiens

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