1. Tower Colliery : l’écueil de l’autogestion capitaliste
En 1992, John Major poursuit la politique de fermeture des mines britanniques initiée par Thatcher : Le site gallois de Tower Colliery fait partie de la charrette. Les mineurs protestent, puis en 1994, 174 d’entre eux décident de racheter la mine avec leur prime de licenciement de 8.000 livres. Le 2 janvier 1995, le site est désormais exploité par une SARL de 240 mineurs-actionnaires. Chacun apportant la même somme. Entreprise récupérée et autogérée, (...)
Il nous est souvent difficile de nous figurer à quel point la Révolution industrielle marqua une rupture dans l’organisation sociale et économique des sociétés occidentales. Ces bouleversements prirent source en Angleterre à travers un processus au caractère brutal et rapide enclenché au début du 19ème : ruptures dans les configurations des villes et des campagnes, dans les modes de vie (déclin de l’organisation "communautaire"), dans l’organisation du travail (rapport à la production, cadre de la manufacture), (...)
"Usine à la campagne", "small is beautiful", "P.M.E. à visage humain"..., durant les dernières décennies, les promoteurs du libéralisme nous affirmaient que le monde économique serait composé de petites unités décentralisées et conviviales. Mensonge et imposture, nous sommes en fait dans une étape historique qui est le contraire des discours lénifiants. Nous sommes entrés dans une période d’accélération des fusions, des rachats, des absorptions. Les mêmes promoteurs du libéralisme qualifient cela de globalisation nécessaire (...)
A celui qui vous dira qu’il s’est enrichi par le travail, demandez : « De qui ? »
LE TRAVAIL, C’EST LA SANTÉ (DES PATRONS)
L’aliénation par le travail, c’est le sentiment du travailleur de ne pas se reconnaître dans ce qu’il produit. De plus, le travail produit plus de valeur que le travailleur n’en retire en échange. En effet, Le commis de cuisine d’un quatre étoiles qui cuisine des plats qu’il n’aura jamais les moyens de se payer, l’ouvrier du bâtiment qui construit des villas qu’il ne pourra jamais (...)
Voici un dilemme qui risque de faire autant d’heureux que de mécontents. Et l’on peut inverser la formule, quoi qu’il arrive ; c’est selon les points de vue ! Faut-il travailler plus ? Faut-il travailler moins ? Ou alors, formulons les questions autrement : les patrons devraient-ils nous faire travailler plus ? Ou moins ? De ce point de vue, on peut comprendre que ces questions sont évidemment insatisfaisantes. Pourquoi serait-ce aux patrons, aux petits chefs et autres larbins du capitalisme de (...)
En juin dernier, nous nous sommes rendus aux réunions de l’association "La Rochelle Paysanne" en projet de développer une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). L’objectif, plutôt sympathique, était la mise en rapport direct entre le consommateur et le producteur.
Trois agriculteurs répondirent présents. Grâce à 1’AMAP, l’un pouvait diversifier sa clientèle, l’autre stopper un marché pour se consacrer plus à son exploitation, le dernier envisageait d’embaucher un nouveau salarié.
L’AMAP (...)
Il y a beaucoup de choses négatives dans l’économie capitaliste. En tout premier lieu son inégalité, inhumaine et révoltante. Le capitalisme est mû par l’exploitation. Sous la garantie de l’état, il gaspille et conduit à une perpétuelle surproduction dans certaines régions du monde alors que dans d’autres il organise la pénurie ou la famine. Pour masquer ces réalités, il évoque des "lois économiques". Ces lois ne reposent sur rien. Ce sont des mythes. A l’inverse, beaucoup de choses qu’il raille dans d’autres formes possibles d’économie paraissent, à l’analyse parfaitement réaliste. Essayons d’en poser quelques grands principes.
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