Les luttes, leurs actualités et les bilans, par secteur ou par entreprise
LE 19 MARS, TOUS EN GRÈVE ! ET LE 20 ?
Tout le monde est d’accord, aujourd’hui la situation est grave. Le 29 janvier dernier, la grève a été massive. Le 30, le travail a repris et la situation sociale a continué à empirer comme si rien ne s’était passé.
Alors, le 20 ? Allons-nous reprendre le travail et nous soumettre le petit doigt sur la couture du pantalon ?
Déjà, dans différents secteurs professionnels, des appels à la grève reconductible ont été lancés ; un mouvement d’auto-organisation se fait jour ici et là, (...)
En juin dernier une jeune femme a pris contact avec notre syndicat pour se plaindre de harcèlement moral de la part de son employeur. "Etrangère extra communautaire" (d’où une interdiction de travailler plus de vingt heures par semaine), elle était donc obligée de travailler partie déclarée, partie au noir, et pouvait, de ce fait, difficilement porter plainte contre son employeur, craignant une éventuelle reconduite à la frontière pour situation irrégulière. Notons ici que son patron dénigrait régulièrement la qualité de (...)
Travailleurs, intérimaires, précaires, chômeurs, rmistes, exclus de la société de consommation. Exclus de la machine à profits. Retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Présentée comme une fatalité dans les journaux, les infos télévisées.
Nos vies sont jetées en pâture sur l’autel de leurs démences.
Massacres de populations, destruction de la planète fomentés par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes (...)
Un salarié d’une usine de Millau nous a contactés voici quelques mois. Cette entreprise comprend une soixantaines d’ouvriers ici et, au siège, en Bretagne, environ 150 personnes. Ce copain qui nous a téléphoné est abonné au Combat Syndicaliste depuis pas mal de temps et connaît donc depuis longtemps les idées et pratiques de l’anarcho-syndicalisme, même s’il n’avait pas eu l’occasion de les pratiquer depuis longtemps. Les conditions de travail dans sa boite et le mécontentement des personnels ont réveillé son militantisme. Après avoir réfléchi sur les différents syndicats vers lesquels il pouvait se tourner, il lui a semblé évident que c’était la CNT-AIT qui se rapprochait le plus de ce qu’il avait envie de mener sur place à la Cavalerie.
En France, il suffit qu’on soit quelque chose pour vouloir être tout.
Marx
Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel
Pendant la journée du 17 mai, la grève s’étendit à presque toute l’industrie métallurgique et chimique. Après ceux de Renault, les ouvriers de Berliet, Rhodiaceta, Rhône-Poulenc et S.N.E.C.M.A. décidèrent d’occuper les usines. Plusieurs gares étaient aux mains des cheminots, et peu de trains restaient encore en circulation. Les postiers occupaient déjà les centres de (...)
" Nous ferons une France organisée ou la discipline des subordonnés réponde à l’autorité des chefs, dans la justice pour tous. .. Le salarié ne doit se préoccuper, sur son lieu de travail, que du travail, doit se soumettre à la discipline de l’entreprise, et le patron doit agir comme le chef d’une cellule sociale. Il y incarne l’Autorité, car l’ordre et la hiérarchie sont les piliers de l’entreprise " Philippe Pétain. Et la journée de lutte se transforme en fête nationale !...
On a beau fuir le troupeau, en famille ou au boulot, il nous arrive parfois d’être l’invité surprise d’un repas de blaireaux. Anniversaire, mariage ou enterrement, boulot, ce sont là des traquenards infâmes où rote à voix haute la France qui vote et lit Le Monde ou L’Aberration. Mon dernier traquenard date d’une semaine à peine : un repas de boulot, plein de socialos. Il y avait le prof, ex-PSU, Cfdtistes façon Attac, barbiche et vieux polo. Il y avait le fou du boulot, éternel irresponsable confondant la planète et son nombril. Il y avait le gentil, le méritant, l’autodidacte, militant gauche-gauche, groupie d’Arlette et apprenti yogi. Il y avait l’humaniste, digne et mesuré, sourire de nonne, dégoulinant de compassion.
On connaît l’histoire, sortie de la plume de Rabelais.
Panurge, ce joyeux personnage qui ne perd jamais l’occasion de rosser le guet (la police de l’époque) ou de ridiculiser les crétins qu’il rencontre sur son chemin, Panurge, donc, se prend de querelle avec un marchand de moutons. Circonstance particulière, ils se sont embarqués ensemble pour une traversée maritime, Panurge avec quelques-uns de ses amis, le marchand avec tout son troupeau. Panurge, bien décidé à se venger du commerçant, lui achète un mouton. (...)
Voici revenu le temps des embrouilleurs d’esprit, orchestré par le pouvoir, avec l’aide et la complicité médiatique.
On nous fourre dans le crâne des lois d’un autre âge. Des lois puant le racisme, le rejet de l’autre, le rejet de la différence. Des lois servant à opprimer encore plus tous les laissés pour compte que génère ce système, des lois non pas contre la misère mais contre les miséreux.
La mendicité est passible d’emprisonnement. Tout squat vaut désormais six mois de prison et trois mille euros d’amende. Les (...)
En 1484, Tomas de Torquemada, Grand Inquisiteur d’Espagne, édictait dans ses "lois organiques" que les noms des "témoins" qui dénonceraient les sorciers et les hérétiques seraient tenus secrets. Il officialisait ainsi en Europe le "témoignage sous X", que les nouveaux grands prêtres de la sécurité viennent de réinventer et de réintroduire dans le droit français. Hier avec l’Inquisition, aujourd’hui avec les nouvelles lois scélérates de Sarkozy, chacun de nous peut être accusé, sans savoir par qui et à peine pourquoi. (...)
Thénardiers ! Il faut une âme de Thénardier pour jeter des Gavroches de 13 ans en prison. Pour décréter que quelques jeunes qui discutent dans un hall d’immeuble méritent 6 mois de prison. Pour violer l’intimité des pauvres en permettant la fouille des coffres de voiture à la tête du client et les perquisitions de domicile sans motif, en prolongeant les gardes à vue au delà de toute mesure. Pour pousser les prisonniers au suicide et pour inciter à la délation. Il faut être un Thénardier pour augmenter le salaire des (...)
Depuis plusieurs années, le camping de l’Union régionale CNT-AIT de Midi-pyrénées est un lieu de multiples rencontres entre militants et sympathisants. C’est un temps d’approfondissement des idées libertaires, d’échanges de pratiques anarcho-syndicalistes, de réflexions… ainsi se préparent les luttes de demain.
Le camping de l’été 2002 aura lieu pendant une semaine, du 4 au 10 août, dans la campagne tarnaise. Il sera précédé du 1er au 3 août d’un camping organisé par les Jeunes Libertaires.
CONDITIONS (...)
Les compagnons du syndicat CNT AIT de Bordeaux occupent la vieille Bourse du Travail depuis bientôt deux mois. Ils ont besoins d’un soutien actif !
Ci dessous, un interview passé dans le Combat Syndicaliste, journal de la CNT AIT
10 janvier 2002, 6 heures du matin. Un groupe de militants reprend possession d’un bâtiment laissé à l’abandon en plein centre de Bordeaux : la vieille bourse du travail, sise 42 rue de Lalande.
C.S. : Pourquoi cette occupation ?
CNT : Nous avons décidé de l’occupation quand (...)
Sur les ondes, chaque jour, ça se dit en fin de journal, un peu comme la météo : "Aujourd’hui les postiers sont en grève à Nice et à Évreux, contre l’accord pour les 35 heures, de même qu’à Lyon et à Corbeil. À Argenteuil et Mérignac, chez Dassault, débrayage pour l’octroi d’une prime de 1500 F, tandis qu’à Saint-Gacien-sur-Creuse les parents d’élèves réclament l’ouverture d’une classe supplémentaire". Ils nous annoncent cela comme des orages, des mini-tornades localisées. La météo sociale et communale, quoi !
Ce qu’omet de (...)
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