Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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Elections législatives 2002 : appel à l’abstention
Fascisme : ça commence où ?

LE COMBAT SYNDICALISTE - La Lettre du CDES - Midi-Pyrénées - Numéro spécial 75 - Mai/juin 2002

mercredi 5 juin 2002

Voilà le retour de la droite, portée au pouvoir par un vote massif pour "faire barrage" paraît-il au gros facho qui fait plus peur que celui qui vient d’être élu, alors que, d’aucuns, quelques jours avant le premier tour, lui prédisait la prison même ! Tout ce beau monde de politicards, de véritables véroles de la société, de fascistes en puissance dans les faits... C’est un peu vite oublier "le bruit et l’odeur", Malik Oussékine, "Je suis fier de l’oeuvre coloniale de la France", "Soutenez-moi, mais que ça ne se voit pas" (dixit Chirac au candidat FN en 88)... Ils voudraient maintenent nous faire croire que la démocratie vient d’échapper au pire ; essayer de nous faire croire que le nouvellement réélu va nous préserver du pire, en faisant la politique qui est soi-disant réclamée par le bon peuple, une politique sécuritaire à faire pâlir d’envie le gros facho (qui est en rade, ce coup-ci). Avec l’aide de tous les médias, faisant en cela et ouvertement le sale travail pour et par lequel ils existent, les légitimés par l’urne nous abreuvent de flots d’images de banlieue où l’on voit un ministre venu rétablir l’ordre, escorté par un escadron de gendarmerie et pavaner devant les caméras et journalistes "vedettes", nous montrant la mise au pli des "petits sauvageons" dans les cités. Et ce n’est qu’un début ! Si vous ne l’avez pas compris, la prochaine majorité est de droite, voire matinée d’extrême-droite, ou même tout bêtement de "gauche", dans tous les cas, il faut prévoir d’ores et déjà une politique ultra-répressive. Quels que soient ceux qu’une nouvelle fois le peuple ira se choisir pour maître, ils appliqueront tout simplement une politique fascisante sans le nom, avec la bénédiction des votants, auxquel j’ai envie de redire que le seul rempart pour éradiquer le fascisme ne peut être que dans la destruction du système capitaliste. Pour en finir avec le réformisme, il y a des solutions : c’est l’abstention révolutionnaire, la désodéissance civile et la grève générale.

Jules


CNT-AIT



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