Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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témoignage sur la lutte "sauvage" du collectif précaires éducation à Marseille.
LA CINQUIEME ROUE DU CARROSSE

dimanche 8 juin 2003

La cinquième roue du carrosse est grippée

Les précaires de l’Éducation Nationale, notamment les CES et CEC, les emplois jeunes, les vacataires et contractuels, et, bien qu’ils aient été bénéficiaires d’un certain statut depuis 1937, les surveillants (d’externat et maîtres d’internat), constituent le fond de roulement de la main-d’œuvre/marchandise de l’État dans sa branche éducation (de masse, républicaine, et surtout de classes).

L’État ne s’est pas modernisé à la même vitesse que le reste de l’économie, il est aujourd’hui largement en retard sur les entreprises quant aux conditions de travail et de paye (salaires, retraites, primes, horaires…), aux statuts (équivalents des contrats) et à la structuration générale de ses services. Sa méthode d’actualisation, c’est l’embauche massive de précaires, sous les conditions générales du capitalisme, avec par exemple les contrats parmi les moins payés de ce pays. Ce patron-là ne peut pas licencier ses employés à durée indéterminée, ses salariés à vie, alors il prend des « compléments » parmi ceux des chômeurs qui possèdent le moins d’expérience (ayant ou non travaillé auparavant). Salaires minimaux et flexibilité massive : l’État est à l’heure de l’exploitation moderne.

Dans ce contexte de restructuration globale, une partie des personnels subit des attaques directes : les aides éducateurs vont être licenciés sans ambages, sans formation, sans primes, sans… rien. On les a embauchés pour 5 ans, on les vire, et aucune des promesses qui leur ont été faites ne tiendra. Rien d’étonnant : le discours des dirigeants a peut-être servi à maintenir le calme chez ces gens, qui n’avaient rien à perdre à secouer une profession bien installée. Pendant 4 ans, il n’y a pas eu de grèves dures, ni pour la titularisation, ni pour la formation, ni pour … rien. Après tout, prolo pour prolo, précaire pour précaire, autant en faire baver à celui qui nous exploite.

Il serait désespérant de détailler la situation des CES/CEC, les personnes les plus méprisées de ce charmant secteur (l’École de la République, n’est-ce pas), qui, outre la flexibilité absolue de leur travail (les horaires sont « à la discrétion des services », en fonction de l’affluence, comme chez Quick), la durée de leur contrat (6 mois, peut-être un an, sûrement pas deux), et leur paye (le RMI, plus un chouia), subissent souvent l’isolement et un manque de solidarité de la part des collègues ; ce n’est pourtant qu’un reflet du corporatisme latent de cette profession. Les surveillants, eux, vont disparaître lentement : catégorie statutairement la mieux protégée des intérimaires de l’Éducation (7 ans de boulot à 1000 euros par mois, avec 28 heures par semaine et les congés scolaires, c’est un emploi qui est certes plus confortable que ceux de Mc Do) ; il n’y pas de raison de ne pas se battre pour que ces emplois demeurent : prolo pour prolo, autant toucher le plus en en faisant le moins. Mais voilà, on va voir arriver les assistants d’éducation, bossant 3 ans à 35 heures par semaine, embauchés à la discrétion des chefs d’établissement. Au passage, l’État institue une fonction nouvelle pour plusieurs milliers de ses cadres : il fait des directeurs de collèges ou de lycées des patrons, ce ne sont plus des administrateurs à un niveau intermédiaire de la hiérarchie, mais des exploiteurs autonomes. Ils ne sont plus un relais de l’Éducation Nationale, ils vont s’intégrer au patronat local (cela peut représenter plusieurs dizaines d’emplois par établissement) et en adopter les méthodes. Exit donc les travailleurs étudiants, adieu les aides éducateurs, bonjour les (encore plus) précaires. L’intérim éducatif se met à nouveau à la page.

Prolo pour prolo, luttons !

Au cours de cette année scolaire (depuis septembre 2002), les différentes grèves d’un jour, les actions collectives à la base, locales (cf. numéros précédents du Combat Syndicaliste Méditerranée (183, 185), Lutte de précaires, ou Tous précaires), ont permis de nouer une solidarité effective entre les travailleurs subissant les mêmes conditions, et notamment les précaires. Des collectifs ont vu le jour un peu partout en France, court-circuitant, pour préserver leur autonomie, les centrales syndicales dont le poids est énorme.

Ces collectifs, comme celui de Marseille, se sont organisés lentement, dans les luttes épisodiques mais insuffisantes. Ils refusent de se ranger sous les bannières syndicales, et de s’en tenir à des mots d’ordre émis par des appareils.

Ici, par exemple au Lycée collège Thiers, les collègues de la Vie Scolaire (le service d’encadrement des élèves), ont d’abord pris part à des actions « unitaires », mais en tenant des A.G. « entre eux » pour mieux réfléchir aux perspectives de la lutte : une grève sauvage, le 10 octobre, décidée et menée par eux seuls, a été une expérience extrêmement enrichissante : la solidarité, l’incertitude, la trouille étaient au rendez-vous, avec la pluie. Evidemment, les perspectives de lutte à partir d’une telle action, contre une décision gouvernementale d’envergure apparaissaient comme nulles, mais il était nécessaire de se mobiliser, de faire le maximum pour regrouper les forces à la base, de constater les limites d’un tel mode d’organisation. La motivation, en amont, venait de la première journée de grève pour la catégorie, le 23 septembre, qui avait regroupé plusieurs centaines de personnes, pour une manifestation et une Assemblée Générale. Las, 150 travailleurs en colère ne décidèrent pas de poursuivre le mouvement, malgré la détermination de certains (militants anarcho-syndicalistes, entre autres…) voyant dans ce moment une possibilité de riposte ; et surtout, rendons à César ce qui est à César, grâce aux cadres de la FSU présents qui verrouillèrent l’AG en faisant valoir la nécessité de « construire le mouvement » (lire : « attendre les profs », qui, eux forment la masse critique des luttes de l’É.N.). Pour ceux du Lycée Thiers et d’ailleurs, cela ne convenait pas. Organisés rapidement en AG, dans l’établissement, ils mandatèrent deux personnes pour proposer une poursuite du mouvement immédiate, ayant voté la grève pour le 10 octobre, ils furent vertement accueillis à la réunion de coordination, où se trouvaient principalement… les mêmes cadres FSU. Il leur fut rétorqué qu’ils avaient une position « d’avant-garde » (sic). Conclusion : quand on s’organise à la base, sur des bases d’AG, pour lutter, on se tromperait. Bien, ils voulaient la grève, ils l’ont faite. Avec son cortège de difficultés, mais aussi d’expériences…

Dès lors, il était probant qu’il ne fallait plus attendre de LA centrale syndicale qu’elle se jette dans la bataille. Suivirent une dizaine d’autres journées de grève, dans lesquelles le petit groupe réuni au départ se tenait à sa position collective, et à son indépendance.

La stratégie : visibilité maximale dans l’établissement, présence aux heures d’infos syndicales, affichages plus ou moins sauvages, banderoles en manif, caisse de grève. Au-delà de cette solidarité de base qui fonctionnait déjà, ayant par exemple permis d’aller faire pression sur les responsables des contrats CES (DDTE) et d’éclaircir leur situation, l’idée était de s’organiser avec d’autres collègues, dans la même situation, dans d’autres établissements, tout en maintenant la cohésion particulière d’un groupe atypique avec des gens en contrat « court » de toutes sortes, y compris les CES (qui sont par ailleurs exclus de toutes les luttes).

De rencontres informelles en AG de grévistes (création de la coordination éducation - Marseille), les liens étaient tissés. A la veille des vacances de février, le moral était pourtant assez bas. Toutefois, après avoir reçu une importante solidarité financière, la dernière AG décida de conserver ses forces (dorénavant financières aussi !) pour un mouvement dur à venir. Il vint.

La cavale des desperados (La Horde Sauvage des précaires)

Aucune illusion à se faire : il n’y aurait pas de grève reconductible et d’actions pugnaces sans jouer un va-tout. Des syndicats déposèrent un incontournable préavis (fonction publique oblige) pour la semaine du 10 au 14 mars, dite « semaine d’action ». Ce qui devait laisser toute latitude aux syndicalistes « professionnels » d’organiser des « actions », généralement symboliques. Mais on se souvenait de la manifestation précédente, où le premier rang était déguisé en Kleenex (sacs poubelles, etc.), logique pour un syndicat qui refusait d’admettre que les Aides Educateurs puissent être titularisés sans conditions [1] : il était cynique de les afficher comme allant être jetés…L’impression produite ce jour-là était simplement lamentable.

Le 10, un petit groupe de grévistes commença la tournée des débrayages, à partir des quartiers Nord. Le 11, le collectif Thiers entrait unanimement dans la grève, ayant déjà décidé de suivre une telle action. L’AG de l’après-midi réunissait une quarantaine de personnes : dans la précipitation, l’excitation, il y fut décidé la reconduction de la grève, le débrayage des collègues par petits groupes, l’occupation d’un lycée (centre payeur des emplois jeunes) pour le lendemain, et une occupation de l’Inspection Académique (I.A., administration régionale). Nous étions lancés.

Le lendemain, l’occupation contraint les autorités a faire cas du mouvement : le recteur (chef de toute la région) proposait une entrevue à 16h. Acceptée. A 14h, intrusion dans l’I.A., discussion « langue de bois » avec les gestionnaires du cru. Les grévistes virent qu’il n’y avait rien à en tirer. Rapidement, tous partirent pour se rendre à Aix en Provence (40 kilomètres), en direction du rectorat. A 17h, une cinquantaine de grévistes étaient réunis en face des instances rectorales pour un dialogue qui ne donna que très peu de résultats. Mais ils prolongèrent par une AG, difficile (des tensions), votant la reconduction à l’unanimité de la grève, les tournées de débrayage du lendemain.

Le jeudi, des petits groupes disséminés dans la ville et ses environs visitaient des collèges, lycées, etc. Certains services Vie Scolaire fermèrent, les collègues se joignant au mouvement. L’AG de l’après-midi réunissait une quarantaine de personnes, avec pas mal de nouveaux venus. L’objectif du lendemain (vendredi 14 mars) se précisait : le rectorat, bis, avec une présence importante devant.

Un tract fut rédigé pour l’occasion, qui devait servir dans le futur, notamment pour la manifestation prévue le 18. Principales revendications : la titularisation de tous les précaires, le rejet du statut d’assistant d’éducation, des formations… Une banderole, signée du collectif MI-SE/AE (Maîtres d’Internat, Surveillants d’Externat, Aides Educateurs) fut réalisée. On reconduisit la grève, sans surprise. Le rendez-vous était pris pour le vendredi, 14 heures, au rectorat (quelques débrayages prévus). Il fallait battre le rappel.

Le lendemain, après quelques visites dans des établissements de Marseille, qui permirent de rencontrer et d’associer certaines personnes au mouvement, c’était la manif devant le rectorat. Convergence de la semaine, des grévistes des environs de Marseille, d’Avignon étaient là. Les syndicalistes SNES aussi, avec leurs gros drapeaux, que le collectif n’avait pas voulus, pas plus que tout autre signe distinctif, d’ailleurs. On fit un joyeux barouf, mais le projet d’occupation (soi-disant « secret »…) tombait à l’eau.

Il fut quand même possible de tenir une grosse AG devant les grilles, votant la reconduction du mouvement pour le 17, le lundi à venir, et un rendez-vous au Lycée Nord, où le recteur devait venir pour une petite visite culturelle.

Epuisés par leur semaine, les grévistes repartirent, assez contents. Dans le courant du week-end, le collectif des précaires -lycée Thiers- se réunit pour discuter de la suite de la grève et de la question financière : que faire de la caisse ? Les personnes assemblées, plus celles contactées et/ou ayant donné mandat aux autres décidèrent de poursuivre.

La mobilisation tenait, et nous étions optimistes. Les objectifs, à court terme : l’action au lycée Nord, et surtout la grève unitaire du 18 mars, qui devait être massive. Nous espérions un déclenchement des grèves dès ce moment-là, et surtout dans notre bahut. Il était clair que l’on ne tiendrait pas, seuls en grève dans ce lycée. Il fallait donc faire front, comme précaires, à l’intérieur de la coordination, et tenir dans la boîte jusqu’à ce que les collègues débrayent.

La Horde meurt mais ne se rend pas

Le lundi, il y avait pas mal de monde au lycée Nord, dès 9h du matin. Étaient présents, le collectif MI-SE/AE, les collèges « Belle de mai » et « Barnier » en grève, plus les personnels sur place qui débrayèrent. On déploya les banderoles ; arrivée du recteur ; demande d’audience ; refus : on bloque ! S’ensuivit un moment assez violent où les voitures officielles tentèrent de forcer le barrage des personnes devant la grille ; la tension monta d’un cran. Le recteur dut se rendre aux grévistes et à l’évidence… Une délégation entama une longue discussion avec lui, sans grands résultats, sinon de disperser tous les autres…

L’AG de l’après-midi fit le bilan de l’action, assez infructueuse. On se préparait pour le mouvement du lendemain, avec beaucoup d’espoir pour l’AG de 14h, qui devait réunir toutes les catégories.

Le mardi 18 mars, c’était la manif du service public. Première impression : énorme rassemblement ! Le collectif cherchait sa place, avec son immense banderole et son autonomie qui détonnait immédiatement dans le paysage syndical bien rangé. Accrochage avec le service d’ordre, premièrement CGT : on avait devancé la tête du cortège éducation. Bon d’accord, on recule… Mais la guerre de clans commençait là : le cordon FSU voulut nous éjecter « vous n’avez rien à foutre ici, vous nous crachez dessus… » ; on tint la position. Inutile de préciser que l’ambiance était très tendue. Les gens du collectif serrèrent les rangs, et on resta en place. Puis la manif s’ébroua. L’idée, au départ, était de défiler avec le cortège MI-SE/AE du SNES, qui avait déployé les couleurs, mais qui n’appréciait pas notre banderole demandant la titularisation de tous les précaires : on l’avait pourtant décidé en AG la semaine précédente, AG à laquelle les syndiqués devaient venir…Donc, lorsque nous les rejoignîmes, les choses tournèrent carrément à l’échauffourée : on nous demandait, pas très poliment, de dégager le chemin, à renforts d’invectives voire de menaces physiques (joyeusetés réservées aux « meneurs » : apparemment, dans ces moments d’excitation, la dialectique a tendance à se simplifier). Quoi qu’il en soit, nous sommes restés à notre place, banderole au vent, à l’aise, et le cortège officiel prit ses distances : 20 mètres de no man’s land séparait la base de l’organisation de masse.

Finalement ce sont eux qui nous plaçaient en avant-garde ! Ironie du sort, nous n’avions fait que leur désobéir… Après la dispersion, on se retrouvait rapidement dans l’AG qui se tenait à la fac. 400 personnes y tenaient serrées. Dans l’enthousiasme, on vota la reconduction de la grève, un appel à tous les collègues à tenir des AG dans leurs établissements, pour poursuivre et renforcer le mouvement. Nous n’attendions que ça.

Au lycée Thiers, rien ne bougea. Pas d’AG, malgré l’affichage, l’information, etc. Nous tenions toujours, mais en fin de semaine nous sentions bien que l’établissement ne rentrerait pas dans la grève. Les collègues du collectif Thiers étaient à bout de forces. Le mouvement se développa assez peu dans le secondaire (lycées, collèges) où se trouvent une bonne partie des emplois jeunes et tous les surveillants (notamment ceux qui étaient déjà grévistes !). Il fallut donc entériner. Le vendredi, une AG du collectif MI-SE/AE se tenait, mettant fin au mouvement autonome, mais inquiète quant aux revendications de la coordination : la veille, la discussion en AG de la coordination avait été houleuse sur le point essentiel pour les précaires, leur titularisation sans conditions. Pourtant nous n’avions plus les forces pour maintenir, développer, entretenir un mouvement qui ferait valoir cette exigence. A ce moment précis, il était clair que nous serions « écartés » sur ce point, si besoin était, à la faveur de demandes plus largement partagées…

L’AG - coordination - du vendredi après-midi, venant après celle-ci, fut particulièrement éprouvante. La discussion se durcit autour de la titularisation, les membres du collectif ayant tout loisir de constater qu’elle ne faisait pas unanimité parmi les personnels assemblés. Elle fut votée, néanmoins. Mais pour le collectif, c’était (provisoirement ?) fini. Son baroud d’honneur viendrait le 3 avril durant la manif, au milieu du cortège des établissements en lutte.

Entre-temps, tous ont repris le travail, même dans certains établissements qui étaient, un temps, en grève. Le mouvement s’est déplacé vers le primaire (les écoles), et notamment élargi dans les quartiers Nord : à la veille des vacances le 11 avril, il restait important.

Pour tirer un bilan provisoire de son action, la collectif MI-SE/AE s’est réuni, bien qu’un nombre restreint (une quinzaine de personnes) le soir du 10 avril. On a constaté à cette occasion :

-  Que seule notre autonomie dans le mouvement, notre travail à la base, les débrayages de visu, le fonctionnement en AG avaient permis de se retrouver et de lutter.

-  Que les forces encore présentes étaient répartis sur 4 ou 5 établissements où il existe une solidarité réelle, qui s’est d’autant plus renforcée avec la lutte.

-  Que l’on disposait d’une caisse de grève non négligeable (plus de 600 euros), et qu’elle serait conservée, du moins en attendant le début du mois de mai. Le collectif sollicite toujours un soutien financier de tous (On peut l’adresser au syndicat CNT-AIT de Marseille qui le transmettra).

-  Qu’il était peut-être possible de repartir à la charge, encore une fois, au début du mois de mai, au profit d’une grève qui s’intensifierait (écoles primaires notamment).

Le groupe s’est donné rendez-vous le 28 avril au soir pour une séance de travail : rédaction d’un tract plus précis en direction de nos collègues, mandatement de personnes pour l’AG du lendemain - celle de la coordination, afin d’y représenter le collectif, stratégie possible dans la semaine à venir.

On se souvient qu’avant les vacances de février, nous n’espérions plus rien, ou presque. Dorénavant, nous avons constaté les possibilités et les limites de l’auto-organisation, avec ses difficultés, et, il faut le souligner, ses joies. Pour beaucoup, c’était le baptême du feu. Bien sur, il y a des regrets : que des collègues n’aient pas tenu sur la durée (passages éclairs dans le collectif), que nos établissements soient aussi passifs (le lycée Thiers est LE champion de l’immobilisme), qu’on ait jamais été 300, 400, 500.

On a appris bien des choses, dans la pratique, sur les organisations syndicales « représentatives », et ce qu’elles représentent, et les rapports politiques dans un tel mouvement. On a surtout appris que les luttes nécessaires devaient être menées par ceux et pour ceux qui sont en cause. Nous n’avions rien à perdre, nous n’avons rien perdu, bien au contraire.

Julien,Syndicat Interco Marseille, CNT-AIT.

CNT AIT

Vieille Bourse du Travail

13 rue de l’Académie

13001 MARSEILLE

Tel / répondeur : 04 91 33 28 50

-  Permanence tous les 1er et 3eme mercredi du mois de 15h à 18h30 (informations syndicales, vidéothèque, bibliothèque de prêt).

-  table de presse avec le comité de soutine à Mumia Abu jamal tous les derniers samedis du mois au Marché aux Fleurs en haut de la Canebière 10h - 13h.


[1] La position du SNES sur les aides éducateurs consistait à réclamer l’ouverture de plus de concours, et l’accès à ceux déjà existants (prof, instit) en interne ; en restant ferme sur ce principe : « pas d’accès à la fonction publique sans concours », même symbolique (il y en a déjà eu).


CNT-AIT



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