Jeudi 2 avril, encore une fois, le réseau ferré nord était paralysé. Comme usagers des transports en commun, en avons marre de cette situation persistante.
Au lieu d’avoir des trains et des RER pour pouvoir rentrer chez nous après une journée de travail harassante, nous avons eu le droit à un déploiement policier hors norme. Il s’agissait de « canaliser les mouvements de voyageurs ». On se serait cru en état de siège. L’Etat aurait il peur d’un débordement populaire ? C’est vrai qu’il y a de quoi !
Car après avoir (...)
Le 5 février, toutes les Organisations Syndicales (OS) Représentatives et la direction de la SNCF, vous demanderons de voter.
Pourquoi ?
Pour La direction ?
Pour mener à bien sa politique antisociale, la direction a besoin d’interlocuteur. Ces derniers, par leur seule présence cautionnent ce que nous pouvons aisément appeler des actes de guerres, la guerre des classes.
Ces interlocuteurs permettent à notre hiérarchie de mettre en scène une fausse démocratie. Les élus que l’on nous demande de mettre en place (...)
Dans certaines AG, les discussions ont été très tendues. La reprise du travail s’est effectuée dans la douleur. Dès mercredi, face au sabordage de la lutte par les syndicats, des actes de sabotage ont eu lieu tant à la SNCF qu’à EDF (coupure de l’électricité dans l’hypercentre de Toulouse le jeudi 22 à 16 heures).
Le pouvoir a bien sûr réagi avec violence, les chefs syndicaux et les politiciens en ont rajouté une couche : Krivine le porte-parole de la LCR, qui s’était distingué pendant les révoltes de banlieue de 2005 (...)
« Toute hiérarchie demande à être légitimée. Or, un lieu de travail, dans nos sociétés, n’est ni plus ni moins qu’une dictature totalitaire. Le travail est administré d’en haut, par quelques personnes ; les autres, en bas, n’ont rien à dire. Il n’y a aucune démocratie là-dedans. Rien d’autre qu’une stricte hiérarchie de pouvoir, qui est aussi une hiérarchie de circonstances sociales, des revenus, du prestige et ainsi de suite. Je pense qu’on ne peut en fournir aucune justification, que cela n’existe que pour (...)
Actuellement, le "Sarkozisme", avatar de la société sécuritaire, qui vise à restreindre toutes les libertés individuelles, gagne la SNCF.
Après la chasse aux "usagers fraudeurs", le flicage s’étend aux cheminots eux-mêmes à travers des examens médicaux qui font l’amalgame entre vie privée et vie professionnelle : tu n’as pas le droit en dehors du lieu de travail de prendre un médicament quelconque pour te calmer le stress que la vie engendre ; fais gaffe également de ne pas trop boire lors de l’assemblée générale de (...)
Les travailleurs n’ont pas le choix. La grève est l’un des rares moyens de lutte à leur disposition face à l’employeur.
Mais, si la grève « traditionnelle » permet de défendre les intérêts immédiats des travailleurs (salaire, effectifs, conditions de travail, retraites, etc.), elle ne va pas au-delà. Elle ne remet en question ni le capitalisme, ni le salariat, ni la confiscation du service public par l’Etat.
Les revendications adressées aux patrons ne mettent pas en cause la logique destructrice du système (...)
Novembre. Le métro a des coupures, le matin quand on part au boulot, le soir quand on rentre, et puis n’importe quand dans la journée. Vingt minutes, une heure... ça dépend. Dans tous les cas, les passagers sont obligés de quitter les rames et les stations... et de se débrouiller. Les bus sont bondés, et encore heureux quand il y en a. On parle de coupures techniques, de grèves... personne ne sait très bien.
Décembre, ça continue, en pire. Une chose se précise : il s’agirait bien d’une grève perlée de "certaines (...)
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