Rappel : suite au licenciement d’une compagne du Syndicat CNT-AIT de Saragosse par l’agence d’interim START PEOPLE (du groupe international UGS), les compagnons ont lancé dans l’urgence un appel à la solidarité internationale pour une journée d’action la semaine du 9 avril. (POur le rappel du contexte cliquez ici
Certains syndicats de la CNT-AIT française ou groupes anarchistes ont répondu à cete appel en organisant des piquets devant les agences Start people de leur localité.
A Sens, dans l’Yonne , le (...)
Des Békés landais ?
Le problème n’est pas droite-gauche, mais haut-bas !
On te jette de ton boulot !
On te barre la route pour en trouver ou en retrouver un !
Quand t’en as un de très précaire, on te zigouille ton pouvoir d’achat !
C’est déjà un début de préjudice silencieux sur une portion du peuple.
On te file un minimum social. Pour que tu la fermes. Pour t’écarter proprement. Pour que tu ne crèves pas aux yeux d’un monde qui se croit civilisé. Et pour foutre la trouille aux autres qui se soumettent.
Tu (...)
Non à la délocalisation et aux licenciements
Quand on passe en voiture sur les quais de Seine, à Argenteuil, au 130 quai de Bezons, on ne peut pas ne pas voir les salariés en grève qui se sont regroupés à l’entrée de leur entreprise TransGourmet : des banderolles et des bannières sont accrochées sur les grilles de la société : « non aux licenciements ».
Car depuis lundi 22 aout une trentaine de salarié(e)s de TransGoumet se mis sont en grève pour lutter contre la délocalisation du site vers Wissous (91) et ’Orly (94). (...)
Tract diffusé à l’entrée d’entreprises où travaillent des militants de la CNT-AIT. N’hésitez pas à le reproduire et le diffuser autour de vous ...
LE PRINTEMPS REVIENT
Depuis quelques temps, des grèves pour l’augmentation des salaires fleurissent un peu partout, dans la grande distribution ou bien chez les salariés de l’entreprise Gel Service, à Neuville-en-Ferrain. Plus qu’un problème hexagonale, c’est un problème mondial : en Roumanie avec nos frère de l’usine Dacia, en Egypte avec la récente grève des (...)
J’arrive de l’ANPE où je viens de passer une journée “Création d’Entreprise”. Entouré de pleins d’autres chômeurs, nous nous sommes retrouvés pour un jour dans la peau d’un futur chef d’entreprise !! Gloups... mais qu’est-ce qu’on fout là tous ?
On nous explique que le patron est seul face à d’énormes responsabilités, qu’il travaille dur, 12 h par jour, qu’il est sous tension permanente et qu’il est le seul à prendre des risques. On nous fait comprendre implicitement de manière répétée que l’Etat lui prend la (...)
La CFDT dirige l’UNEDIC avec le MEDEF.
L’UNEDIC gère l’assurance chômage et décide donc de l’emploi des cotisations chômage et du sort de millions de chômeurs et précaires, en fixant les conditions d’indemnisation du chômage et de certaines formes de précarité (intérim, temps partiel, intermittence ...), mais aussi en intervenant directement dans le contrôle de la recherche d’emploi ou dans la prise en charge de formations.
Cet état de fait et ses conséquences sur la vie de millions de précaires, qui voient leur droit à (...)
Paris et Lille ont monté des collectifs de RTO (Résistance au travail obligatoire), La Rochelle propose de mettre en place un collectif RTO qui, faute de locaux, se réunira tous les mercredis à 15 heures devant la CAF de La Rochelle, 4 bis avenue du Général Leclerc, afin de décider collectivement des actions à mettre en place en fonction des demandes et des besoins des personnes présentes. Accompagnements collectifs sur des démarches, informations sur nos droits, informations du public sur les conditions de (...)
Avec l’abaissement de l’âge légal du travail de nuit à 15 ans, on vient d’assister à un retour en arrière particulièrement sauvage. Certes, il peut y avoir des travaux de nuit qui sont socialement nécessaires (par exemple dans les hôpitaux, la santé en général...). Mais, ces travaux ne correspondent jamais à la qualification que peuvent avoir des enfants ni même des "jeunes travailleurs" (moins de18) ! Si l’âge du travail de nuit a été abaissé, c’est pour les faire trimer dans l’industrie et les services. Là, il n’y a pas (...)
Les boîtes d’intérim tiennent leur place en tant que maillons de la chaîne capitaliste. Les travailleurs, souvent sans qualification, sont ici dispatchés et disséminés entre les chantiers, les plates-formes de tri, les usines etc. … L’intérim se présente comme l’adaptation du taylorisme au XXIème siècle.
Le travailleur y est baladé d’un lieu d’exploitation à un autre sans pouvoir s’organiser durablement contre les tyrans. Il ne peut donc pas se constituer durablement avec ses pairs en un ensemble capable (...)
L’ANPE aide le patronat à casser les acquis sociaux !
- Jugement de valeur culpabilisant contre des chômeurs de longue durée, en général, et seniors, en particulier, en entretien. Refus de reconnaître le sabotage par les employeurs dans la sélection à l’embauche, à cause des conventions collectives qui garantissent la rémunération en rapport avec l’ancienneté et l’expérience professionnelle acquise.
- Volonté explicitée en entretien PAP (projet d’action personnalisé), de rayer des demandeurs d’emploi des services (...)
Il est évident que le travail précaire a des retentissements sur la santé du travailleur. Tout d’abord, on peut envisager les risques physico-chimiques auxquels sont particulièrement exposés les précaires, mais il y a également l’ensemble des conditions de travail. Employés dans des secteurs à risque (bâtiment, nucléaire, métallurgie, nettoyage par exemple), ils « profitent » de l’augmentation récente du nombre des accidents de travail que l’on relève dans ces secteurs : ils y sont plus exposés, du fait qu’ils ne font (...)
Injustices sociales
Après de longues années de gouvernements de gauche plurielle (entendez par là de gouvernements capitalo-socialistes autoritaires) qui a fait suite aux gouvernements de droite essoufflés, puis à celui de socio-démocrates, la croissance de l’exclusion et de la précarité n’a jamais été aussi prospère. C’est-à-dire le maintien délibéré du fossé entre les plus riches et les plus pauvres, fondé sur les inégalités sociales.
Curieusement, les injustices sociales ont perdurés, ce qui laisse penser que les solutions (...)
On le sait, le chômeur est un parasite de la société puisqu’il vit de l’aumône de celle-ci sans suer sang et eau pour la gagner et sans accomplir une tâche productive aux yeux du patron. Il est coupable d’oisiveté avec tous les dangers que cela peut représenter pour les bonnes gens : alcoolisme, drogue ; envie de s’attaquer à la propriété (dont il est exclu) par le vol ou le vandalisme, ... surtout s’il est jeune et immigré...
Cette vision de l’exclu n’est pas nouvelle : à la Renaissance, on parlait déjà ainsi des (...)
EDF
EXCLUS des Landes et d’ailleurs :
HALTE AUX COUPURES DE COURANT A NOTRE ENCONTRE !
Organisons-nous pour faire face
Solidarité mutuelle contre la pauvreté !
Contre la recrudescence de l’offensive déjà existante et légalement organisée à notre encontre,
Solidarité de classe !
Que l’Etat soit propriétaire des capitaux, ou que les propriétaires de capitaux soient un ou des groupes de personnes privées, c’est toujours le capitalisme et la plus-value.
C’est toujours les usagers qui sont les vaches à lait dépossédées (...)
Les différentes atteintes aux maigres "droits" des chômeurs (RM, réduction de l’ASS et de la durée des indemnisations... ) ont suscité la création, dans notre bonne ville de Toulouse, d’un collectif de lutte. Il s’agit, en réalité, d’un simple cartel d’organisations, associations et syndicats dits représentatifs dont une partie cogère avec l’État la misère dans laquelle nous nous trouvons, nous chômeurs, en participant au fonctionnement des diverses caisses (Sécu, UNEDIC...).
Le mot précarité nous vient du latin. Il signifiait « obtenu par la prière ». C’est peut-être pour cela que ceux qui veulent être nos maîtres traitent avec autant de mépris ceux d’entres nous qui sommes dans cette condition. Etre précaire c’est ne pas savoir de quoi demain sera fait ou trop le savoir : aucune possibilité de vivre dignement dans une société qui nous pousse à consommer en ayant soin de ne pas nous en donner les moyens, aucun espoir de reposer son esprit ou de garantir le bien être de ceux qu’ on aime.
Il ne faut pas généraliser ! Les patrons ne sont pas tous d’impitoyables salauds. Certains, peut être la majorité, peuvent même faire preuve de générosité, de bonté d’âme, aider ceux qui souffrent... C’est du moins ce qu’ils voudraient nous faire croire.
Ça nous ferait plutôt rire si ça n’était pas si triste, si cela ne donnait pas si superbement la nausée : le GESTE Vaucluse (groupement d’employeurs solidaires pour l’insertion et la qualification) est né en 1994 et regroupe aujourd’hui 14 entreprises (dont Auchan, (...)
Les fameuses " embauches ".
Le vendredi 26 mars 1999, le dossier des 35 heures a été bouclé par le secrétaire général du groupe, Michel de Virville. Le Monde du 27 mars nous apprend que le nombre de salariés susceptibles de partir en préretraite est de 10 500, et que pour " compenser ", la direction envisage 3900 embauches ! La réduction du temps de travail ne devrait quant à elle, engendrer que 2100 créations d’emplois à sa mise en place.
Le journal en question ose proclamer dans le titre de son article que (...)
Aujourd’hui, 7 emplois "nouvellement créés" sur 10 sont des Contrats à Durée Déterminée. Et parmi ces emplois précaires, les missions d’intérim ne cessent de se multiplier : +41% de mars 97 à mars 98, alors que l’année 1997 était déjà celle de tous les records.
Après avoir licencié des travailleurs en Contrat à Durée Indéterminée, les entreprises n’embauchent plus (ou si peu), ce qui ne les empêche pas de recruter des intérimaires, bien souvent en contournant la loi. Il y a même des boites (Weil en est un exemple) qui recrutent (...)
Afin d’augmenter les bénéfices des entreprises et d’instaurer la flexibilité tant recherchée par le patronat, la loi de réduction à 35 heures hebdomadaire du temps de travail introduit la mise en forme légale de la modulation (ou aménagement) des horaires de travail basée sur l’année avec ses répercussions hebdomadaires et journalières.
Le salarié travaille en moyenne 1600 heures/an. Cette quantité d’heures ne sera plus établie sur les 8 h par jour et les 5 jours par semaine, mais sera déterminée (...)
La flexibilité du travail
Pour un profit toujours plus grand des patrons, l’Etat, premier serviteur du capitalisme développe avec l’aide des syndicats cogestionnaires, la productivité du travail par le biais de la flexibilité.
L’adaptation des nouvelles technologies, notamment l’informatique se traduit par le procédé du "just in Time" ou flux tendu (Zéro stock) de la production et de l’échange avec pour conséquences, entre autres, l’accroissement de la densité du travail. Quant à l’adaptation de la force du (...)
Si les médias ne cessent de parler de la "baisse du chômage", il convient de rappeler que ce qui augmente, ce sont les emplois précaires.
8 emplois "nouvellement crées" sur 10 sont actuellement des CDD, des missions d’intérim et autres CES.
C’est ainsi que le commissariat général au plan, dans un document de travail de novembre 1999, annonce que 955.000 emplois ont été crée de 1982 a 1999, mais que cet accroissement correspond à la disparition de 245.000 emplois stables et à la création de 1,2 millions d’emplois (...)
Tract que la CNT-AIT de Besançon diffuse vers divers secteurs d’activites (industrie, batiment, Poste...) à propos de la deuxieme loi sur les 35 heures.
Deuxieme loi sur les 35 heures, C’est Noël pour les patrons ! La deuxieme loi sur les 35 heures appliquée debut 2000, est une véritable agression. Présentée comme une loi "sociale", "créatrice d’emploi", elle n’est en fait qu’une avancée patronale pour nous imposer flexibilité, baisse deguisée des salaires et intensification du travail.
En effet, cette (...)
UNEDIC : Non à l’arbitraire libéral !
Depuis des années, à chaque discussion entre syndicats représentatifs et patronat pour renégocier la convention de l’UNEDIC, les chômeurs et les salariés risquent de voir leurs droits être revus à la baisse (alors que l’UNEDIC fait des bénéfices : 6 milliards d’excédents en 2000, 14 milliards prévus en 2001). Cette fois le patronat frappe très fort puisqu’il revendique une modification complète du régime de l’UNEDIC et la remise en cause de ses principes de base. Pour résumer, avant pour (...)
Négociations UNEDIC :
Premiers pas vers la "refondation sociale" du MEDEF
Le 19 juin 2000, la CFDT et la CFTC ont signé le PARE (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi) imposé par le MEDEF (patronat). Le PARE est une véritable attaque dirigé contre le code du travail, les conventions collectives, le SMIC, et plus généralement les garanties collectives des salariés et des chômeurs :
Sustitution d’un droit à l’indemnisation par une mise sous contrat individuel des demandeurs d’emploi : en clair nous n’aurions plus de (...)
La Loi Aubry prévoit le passage aux 35h dans les entreprises de plus de 20 salariés dès l’an 2000, et à partir de 2002 pour les autres. Il faut savoir que les 35h ont été précédées de lois permettant la déréglementation du marché du travail (Loi Robien en 96 par ex.), avec entre autres conséquences un calcul du temps de travail à la semaine, au mois, ou à l’année, selon les accords. La Loi Aubry, elle-même, permet que les heures travaillées entre la 35ème et la 39ème ne soient pas majorées Enfin, une nouvelle loi sera élaborée (...)
Pour les 1,5 millions de travailleurs concernés par les 1600 accords d’entreprise signés, les 35 heures sont synonymes d’une offensive patronale contre leurs conditions de vie et de travail.
Horaires flexibles, annualisation du temps de travail, remise en cause des temps de pause, baisqe déguisée des salaires, augmentation du nombre d’heures supplémentaires, dénonciations de conventions collectives... la "mesure sociale" du gouvernement est une véritable avancée patronale.
Et pour ce qui est de la "lutte (...)
Quand on est au chômage ou dans une situation précaire la vie est de plus en plus chère, y compris lorsqu’ il s’agit de se procurer les choses indispensables à la vie.ll en va ainsi pour l’électricité dont il est aujourd’hui quasiment impossible de se passer pour s’éclairer, se chauffer, cuisiner, etc.
Sept janvier 1998, journée d’action des chômeurs. Nous sommes une centaine devant le siège des ASSEDIC : La C.G.T. qui plastronne avec son camion. quelques CFDT et ce qui reste d’A.C. ! Beaucoup de présents sont des salariés. majoritairement des élus syndicaux présents grâce aux heures syndicales. Peu de chômeurs si ce n’est un bon nombre du Syndicat des chômeurs C.N.T-A.I.T.
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