Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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37,5 ANS C’EST TOUJOURS 37,5 ANS DE TROP !

NI REFORME, NI RACKET DES FONDS DE PENSION

samedi 24 mai 2003

NOUS VOUS DONNONS RENDEZ VOUS A LA MANIF A PARIS LE 25 MAI, POUR DISTRIBUER LE TEXTE CI DESSOUS :

Alibi démographique : Cet argument est repris par tous ceux qui ont intérêt à détourner les esprits des vrais problèmes pour continuer à participer au maintien et à la gestion du système capitaliste. Il est devenu inutile de dénoncer l’évidence que la classe ouvrière et les employés subissent plus la détérioration de leurs conditions d’exploitation que l’obtention d’une espérance de vie plus importante.

Méfiance envers les politiciens : Nous voyons réapparaître la gauche dans les manifestations et dans les médias. Nous n’oublions pas qu’en 2001 tous les gouvernements européens, en particulier la France avec le couple Jospin-Chirac, se mettaient d’accord sur l’allongement des cotisations à 42 ans. Celui-ci va sceller les attaques actuelles sur les retraites de tous les pays européens.

Hantise du mouvement de 1995 : L’échec de Juppé à réformer le système des pensions des fonctionnaires et régimes spéciaux a amené les gouvernements suivants à être plus subtils pour présenter les régressions. Aussi le gouvernement Jospin créera le COR (conseil d’orientation des retraites) où siègent tous les syndicats « représentatifs » et le gouvernement Raffarin insistera pour déclarer que les régimes spéciaux ne seraient pas concernés ...

Comment peut-on raisonnablement penser que les entreprises publiques comme La Poste, EDF, GDF, la SNCF, les Télécoms etc... avides de capitaux pourraient se passer de modifier leurs systèmes de retraites ?... Comment demain les personnels de ces entreprises pourraient défendre leurs systèmes particulier en ayant laisser les fonctionnaires défendre seuls le régime aujourd’hui commun ?...

Aucune régression n’est acceptable : Nous ne devons accepter ni allongement de la durée, ni hausse des cotisations. La division public-privé n’est pas justifiée et ce n’est pas en prenant au premier que le gouvernement redistribuera au second. Bien au contraire, les économies réalisées serviront à hâter le processus de privatisation des services publics et le renforcement des inégalités d’accès à ceux-ci. Le problème de financement des pensions est bien mince face aux 73 milliards d’euros du crédit lyonnais ou au renflouement des 70 milliards de dette des Télécoms, du à des « acquisitions douteuses ».

Sortir du flou revendicatif : Quand la CFDT écrit dans son magazine de Mai 2003 que « le texte gouvernemental est un cadre prometteur à la réforme et qu’une grande partie des objectifs énoncés par l’intersyndicale le 06 Janvier sont retenus », nous pouvons être inquiets sur ce qui se négocie dans notre dos. Une clarification des revendications s’impose.

Fonds de pensions : Nous touchons là le fond du prétendu problème, le but du capitalisme et de ses gestionnaires. La baisse des retraites couplée à des possibilités d’exonérations fiscales amènera automatiquement les ouvriers et employés à se priver pour souscrire à ces « fonds si prometteurs... »Le système capitaliste voit d’un bon œil le possibilité de se servir de cet argent pour à la fois investir et tenir un peu plus en laisse des travailleurs devenus salariés et actionnaires. Les exonérations fiscales pour ces fonds alourdissant au passage le prétendu problème des retraites !

Pour une grève illimitée : La journée de grève et de manifestations imposantes du 13/05 a frappé les intérêts capitalistes mais n’a pas fait retirer le projet de réforme. Aussi ce n’est pas une manifestation un dimanche qui fera reculer le gouvernement. A moins de vouloir enterrer un mouvement de contestation, nous ne voyons pas comment nous pourrions nous passer d’une grève illimitée, le plus tôt possible, de tous les secteurs concernés pour refuser cette réforme.

Comment ? Nous constatons que les revendications exprimées au niveau des bureaucrates syndicaux sont contradictoires et parfois éloignées de la préoccupation des ouvriers et employés de la base.

Seules des Assemblées Générales dans nos différents lieux de travail, des coordinations entre les différents services et secteurs professionnels pourront déboucher sur un mouvement conséquent et contrôlable.

C.N.T. - A.I.T. Syndicat inter corporatif de la Somme C/O Amiens CTC 151, rue Dejean 80060 Amiens cédex 09


CNT-AIT



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