lundi
26 mai 2003
Le mouvement de l’hiver 95 n’a pas servi à rien. Aujourd’hui, dès le départ, les acteurs de la lutte s’expriment en Assemblées Générales et s’organisent sans se contenter des inefficaces journées de luttes proclamées par les directions syndicales. Ils appellent à des grèves reconductibles et perlées ; des formes d’action visant à l’unité apparaissent comme les occupations d’ écoles avec les parents. Le mouvement enseignant s’est ainsi développé depuis mars sans les appareils syndicaux. La réforme des retraites à généraliser l’inquiétude, et tout le monde sent bien que derrière il y aura l’attaque contre la sécurité sociale. La possibilité de jonction des uns et des autres devient possible, car nous sommes tous concernés par une fondamentale question de société : la répartition des richesses produites.
Les syndicats ont effectivement appelé à la journée du 13 mai. Mais ils se sont contentés de profiter de l’ampleur des manifestations pour aller s’ asseoir à la table du ministre. Ils lancent des mots d’ordres décalés et contraire à la dynamique de la lutte qui s’est engagée : par exemple la consigne d’attendre le 25 mai pour se manifester à nouveau. Malgré ces manouvres, il est remarquable que la combativité n’ait pas faiblie. Il n’y a pas eu un jour sans grève ni manifestation, d’autres formes de luttes plus radicales sont apparues.
Nous le voyons bien, c’est l’auto-organisation et les actions directes qui ont créé le véritable rapport de force. Aujourd’hui, l’Etat et le patronat sont ébranlés face à l’unité qui peut naître. Grâce à des actions et dans un objectif de plus en plus unitaire, nous devons essayer de construire la solidarité de classe, la solidarité de tous les exploités. Il ne faut pas hésiter à remettre en cause ce système qui nous opprime et nous vole.
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