Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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LE PROBLEME N’EST PAS GAUCHE-DROITE MAIS HAUT-BAS !

lundi 30 mars 2009

Des Békés landais ?

Le problème n’est pas droite-gauche, mais haut-bas !

On te jette de ton boulot !

On te barre la route pour en trouver ou en retrouver un !

Quand t’en as un de très précaire, on te zigouille ton pouvoir d’achat !

C’est déjà un début de préjudice silencieux sur une portion du peuple.

On te file un minimum social. Pour que tu la fermes. Pour t’écarter proprement. Pour que tu ne crèves pas aux yeux d’un monde qui se croit civilisé. Et pour foutre la trouille aux autres qui se soumettent.

Tu trouves quelques heures de boulot. Tu espéres augmenter un poil ton pouvoir d’achat. Des heures en CESU [1], par ci par là.

Les décideurs des Landes (CAF [2]) et Conseil général) te reprennent en totalité ces heures gagnées. Ils sont d’accord. Ils diminuent d’autant ton minimum social.

Pas un centime de pouvoir d’achat. Il te font croire que tu es salarié !

Et pourtant leur Parti fait la propagande pour la relance par la consommation... Baratin.

Un esclavage moderne déguisé. Ca fait penser à des sortes de méthodes Békés [3] installées en métropole.

Le problème n’est pas gauche-droite. Il est haut-bas. Les dominants de toutes sortes (peu nombreux) écrabouillent des dominés (très nombreux), avec l’aide de leurs serviteurs favoris.

Ils s’approprient l’argent du peuple ainsi que le droit de décider à la place des autres. Ils font la fête très subventionnée entre amis de bonne compagnie : (Traditions festives, Entr’Acte et scènes, Flamenco, leur bonheur est au ciné... ouvert "au plus grand nombre possible" mais sans doute pas aux plus pauvres qui ont bien d’autres soucis quotidiens plus urgents. http://www.cg40.fr/).

Et se foutent complètement de ceux qui passent leur vie dans des formes d’exclusion que ces décideurs ont contribué à mettre en place.

Le cumul des CESU avec le minimum social lorsqu’on est encore en dessous du seuil de pauvreté, ne causerait aucune dépense supplémentaire sur le budget départemental. Il s’agit bien là de cruauté sociale des dominants élus et de leurs collabos nommés. Que se passe-t-il donc dans ces "consciences" humaines ?

Non au servage moderne et volontaire !

Il est grand temps de changer tout ça et nous sommes assez nombreux pour le faire.

Ne reste pas seul, organisons-nous !

http://exclus.en-action.org/

exclusenaction@free.fr

mars 2009

Exclus en action, groupement de fait, 40320 GeauneImprimerie spéciale de l’éditeur.

Ne pas jeter sur la voie publique, merci par avance.

N’hésitez pas à dupliquer ce tract intégralement et à le diffuser librement.

(Image JPEG)

(Affiche disponible sur simple demande à contact@cnt-ait ?info)


[1] CESU : chèque emploi service universel.

[2] CAF : caisse d’allocations familiales

[3] Les Békés :

ce terme circule énormément sur les médias en cette période, à propos des luttes contre la « profitation » en Guadeloupe... « Profitation » poussée souvent encore plus loin qu’en métropole.

Ce terme ancien nous fait beaucoup penser à des gens qui s’approprient les décisions au nom d’autres pour pratiquer des formes modernes de « profitation ». Soit parce qu’ils sont des propriétaires privés de sociétés, soit parce qu’ils sont gestionnaires de budgets territoriaux.

Les propriétaires privés font travailler des salariés sans rémunérer ces travailleurs à la juste valeur de leur travail (C’est un principe du système capitaliste libéral ou anti-libéral qui se démontre mathématiquement en analysant la circulation de l’argent dans une entreprise). Ils s’emparent en toute légalité (celle-ci est votée par une minorité de citoyens qui ont obtenu des suffrages électoraux) d’un profit qu’ils tirent du travail salarié pour le compte de leur société privée. Ils jettent dans l’ornière les gens dont ils n’ont pas besoin, après des critères de sélection qu’ils ont eux-mêmes établis. Souvent pour des raisons qu’ils n’explicitent jamais, notamment parce qu’ils ne sont pas rentables pour leurs profits ou parce qu’ils les dérangent dans leurs activités de « profitation » (le but légal d’une forme juridique de société est de partager des bénéfices entre les associés). Ou parce qu’un volant de chômeurs et d’exclus sert d’épouvantail pour faire filer droit ceux qui travaillent pour eux comme subordonnés (lien juridique de subordination)

Les gestionnaires de collectivités territoriales se sont fait élire par des techniques visant à obtenir des suffrages auprès d’une fraction du peuple, la plupart du temps fraction minoritaire par rapport au nombre d’électeurs. Ils prélèvent alors des impôts à tous les citoyens et entreprises, entre autres, par exemple, à travers la TVA, l’impôt le plus injuste (via l’État et les subventions). Ils décident à quelques-uns, par exemple, une trentaine de décideurs pour une population de 300 000 habitants. Et ventilent le budget des contribuables comme ils l’entendent entre eux. En théorie, le peuple pourrait savoir, mais très difficile d’entrer dans les détails d’un budget territorial en accédant vraiment à la compta. L’argent circule en abondance du public vers le privé, avec le paravent du service public. On peut craindre qu’il se passe pas mal de choses entre amis. Amis de Parti, bien entendu. On peut craindre aussi, que les postes de responsabilités concernant les affaires du territoire soient distribués de telle manière qu’ils ne concernent pas tout le monde, mais le même clan. On peut craindre que les membres de Parti, les électeurs et les sympathisants connus soient bien mieux servis que toutes autres personnes citoyennes : une façon de renier l’esprit républicain. Les activités de libre opinion, de contre-pouvoir et d’opposition risquent généralement d’être très mal vues et leurs auteurs peuvent en faire les frais de manière très grave.


CNT-AIT



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