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vendredi 9 mai 2003

Bonjour,

J’ai parcouru votre article sur l’Esperanto et je voudrais réagir sur le contenu.

Au risque de vous choquer, je vais ici parler au moins un peu des autres langues construites. Bien sur je m’abstiendrait d’évoquer le Volapuk, qui a depuis longtemps disparu. Par contre, vous n’etes pas sans ignorer que d’autres langues construites ont pris une place non négligeable durant le siècle dernier. Je parle ici de l’Interlingua et de l’Ido.

J’ai étudié l’Esperanto, puis l’Ido. Les conditions dans lesquelles l’Ido ont été mises au point sont certes assez violentes, et je comprends que la communauté esperantiste ait été réticente à l’accepter. Pourtant je pense que cette langue a beaucoup à apprendre à l’Esperanto. Je constate que l’Esperanto est de loin le langue artificielle la plus parlée au monde, mais le nombre d’adeptes est statique depuis un certain temps, et cela est du je pense aux limites de cette langue, je pense notamment aux lettres accentuées, pour ne citer que cette aberration car il y en a bien d’autres. Aussi je vous soumets la proposition suivante : Puisque les langues artificielles ne semblent intéresser personne actuellement, pourquoi ne pas nous unir (les différents mouvements pour les langues internationales) pour délibérer et choisir (ou créer au besoin) un langue internationale commune, qui serait alors parlée par un très grand nombre de personnes, et qui aurait une vitalité jamais égalée.

Nous montrerions alors au monde que le mouvement pour une langue internationale est uni et vivant, ce qui pourrait susciter beaucoup de vocations. Car les gens attendent une langue internationale, mais sont rebutés par l’Esperanto et déboussolés par le nombre impressionant des autres langues existantes...

Bien amicalement,

Raphaël

http://www.idolinguo.fr.st/

CNT-AIT


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