mercredi
15 janvier 2003
"Monsieur. Vous serez sûrement étonné de recevoir un courrier d’une parfaite inconnue. Je suis une étudiante africaine qui vient d’emménager dans la ville de .... Et comme il est de nature, je dois signaler à la préfecture mon changement de département et renouveler ma carte de séjour qui a expiré. Or, c’est dantesque ... : on nous laisse dehors comme des bêtes et cela qu’il vente ou qu’il pleuve ! Ils ne reçoivent qu’une vingtaine de personnes parmi les centaines que nous sommes ... ils ferment carrément les accès à l’immeuble à des heures indues et, en prime, nous n’avons pas le droit à la moindre explication. Quel mal avons-nous fait pour être humiliés, traités de la sorte ? Nous ne sommes là que pour renouveler nos titres de séjour, régulariser nos situations... Je cherche à renouveler mon titre de séjour depuis des mois, je ne sais plus comment faire pour y parvenir. Je me suis levée parfois à quatre heures du matin pour venir attendre l’ouverture du service qui se fait à 8 h 30. J’ai attendu toute la matinée puis attendu l’ouverture de 13 h 30, mais ils n’ont fait entrer qu’une dizaine de personnes. Imaginez tout ce qu’on peut ressentir physiquement et psychologiquement après avoir attendu plus de dix heures, debout, à l’extérieur, sous des conditions climatiques glaciales ... et ensuite pour ne pas être servi ! ... Je sais, je suis une sans-voix. Merci de m’avoir écoutéE."
Une étudiante
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