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mercredi 15 janvier 2003

Suite à des résultats d’inventaires jugés insuffisants par la haute direction qui gère la chaîne de magasin où je suis vendeuse -beaucoup trop d’articles auraient disparu ou auraient été volés- c’est nous, les vendeuses, qui avont été accusées de laisser les clients voler ou d’être nous même des voleuses. Ceci s’est soldé par un contrôle systèmatique des sacs du personnel à chaque sortie ainsi que par des inventaires beaucoup plus fréquents. Puis on nous a fermé à clef l’accès aux toilettes ainsi que la porte donnant accès à nos casiers. Pour aller faire pipi désormais cela dépenend du bon vouloir des responsables et adjointes-responsables du magasin ! Tout ceci alors qu’il y a quelques mois, une de nous a été agressée alors qu’elle transportait l’argent de la caisse (environ 15 000 euros) à la banque et qu’elle n’a pas laché le sac mais l’a bien ramené au magasin. Ces actes de transport de fonds ne sont pas bien entendu mentionnés dans le contrat de travail et il n’existe aucune prime de risque. Les reactions des vendeuses : certaines refusent (mais ce n’est pas encore la majorité) de porter les caisses à la banque. Quand aux clefs, nous les avons malencontreuseument perdues lors du ménage...

Une vendeuse en colère

CNT-AIT


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