Au cas où vous ignoreriez que l’on vit bel et bien dans une société pourrie, lisez bien ce qui suit. Dans le cas contraire, voici une histoire dramatique qui va venir renforcer vos convictions. Richard est majeur, depuis peu, oh à peine, quatre mois, c’est pas grand chose quatre mois, mais ça fait toute la différence.
Richard, depuis l’âge de quatorze ans est un habitué des juges, des juges pour enfants. Il n’a pas eu une enfance rose... Seulement, mal lui en a pris, depuis quatre mois, c’est plus pareil, (...)
“Je viens de terminer le lecture de votre ouvrage "Je ne suis pas enceinte" et je tiens a vous remercier. Ceci parce que ayant été moi même victime d’un déni de grossesse je ne me considère plus, grâce a vous, comme une extraterrestre ou comme "un peu folle". Ce qui m’a le plus marquée, dans l’enquête que vous avez menée, ce sont ces mêmes expressions qui reviennent comme une litanie "Je ne me pensais pas enceinte"... et pourtant toutes ces femmes ne se sont pas concertées pour convenir d’un scénario (...)
L’oeil du clairon à 7h00, comme chaque matin.
Douche, café, clope, radio. Ma co-cellulaire et moi-même prenons notre temps. Encore une journée comme tant d’autres. Il y a bien du bruit dans le couloir, mais on s’en fout. De toutes manières, l’oeilleton ne nous permet pas de voir au-delà de nos 9 m2, alors... alors voilà, finalement, cette matinée ne sera pas tout à fait comme les autres...
8h00 : la porte s’ouvre sur un uniforme et un visage inconnu (la plupart de nos gardiennes portent une blouse blanche en (...)
Le mercredi 28 Mars, huit manifestants et manifestantes contre la venue de Le Pen à Toulouse passaient en procès. Trois ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et cinq autres ont été condamnés à des peines de prison ferme : de 3 à 9 mois. Nous dénonçons la lourdeur de ces peines qui traduit bien la volonté de la justice de condamner pour l’exemple.
Leur seul tort est de s’être opposé aux idées de Le Pen près du lieu de son meeting. La police, qui protégeait le meeting du FN, a procédé à des arrestations (...)
Certes, vous auriez pu, car ça y était, dans "le journal". C’est d’ailleurs là que nous les avons trouvées ces informations. Mais vous ne les avez pas vu. Vous avez des excuses : il vous faudrait lire "Le Progrès", "L’Yonne Républicaine" et "Le Petit journal du Lot-et-Garonne" ou quelques équivalents locaux. Dans la presse nationale, à la télé, dans les radios, silence. Pas ou peu d’information (un peu pour le sous-préfet,...), encore moins d’analyse. Rien qui soit à la hauteur de l’importance du sujet. (...)
Une femme, les yeux bandés, tenant d’une main une balance, brandissant de l’autre un glaive, telle est la représentation symbolique traditionnelle de la Justice... On sait depuis fort longtemps que le bandeau (qui devait initialement garantir l’équité du jugement, soustraire à toute influence l’arrêté du juge) n’a jamais été réellement opaque. La balance, elle aussi, est assez peut fiable. Elle aurait une fâcheuse tendance à toujours pencher du même côté (il y aurait en quelque sorte deux poids, deux mesures), (...)
Le mardi 19 octobre, Stéphanie a été libérée. Cette libération est, dans ce cas douloureux, une première victoire morale. Mais, elle ne veut pas dire, loin de là, que l’affaire soit achevée. C’est pourquoi, si nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont participé à cette lutte d’une manière ou d’une autre, nous les appelons à rester vigilantes et prêtes à reprendre la mobilisation si besoin en était.
Bien donc que l’affaire ne soit pas close, il nous a semblé important, à ce stade, de faire connaître une analyse (...)
Incarcérée depuis le 29 avril 2004 sous l’accusation d’avoir étouffé son bébé à la naissance, Stéphanie est innocente : une expertise de laboratoire le démontre. Pourtant, elle reste en prison. Pourquoi ?
Le 22 mars 2004, Stéphanie, qui est déjà mère d’un enfant de trois ans, accouche à l’improviste. Elle n’avait pas conscience d’être enceinte. Elle présentait ce que les médecins appellent un "déni de grossesse". Il s’agit d’un état pathologique dans lequel non seulement la femme ne se sait pas enceinte mais, de plus, ne (...)
Le 27 mars 1997, tu étais à mes côtés. Ce jour-là, Marc Bourragué, le Procureur qui peu auparavant invitait chez lui un tueur en série pour boire l’apéritif, me traitait de voyou. Pour une sombre histoire de doigt tordu sur un policier de la BAC il demandait contre moi douze mois de prison et deux ans d’interdiction du territoire de la Haute-Garonne. A 20 ans, tu faisais donc connaissance avec les paradoxes de l’institution judiciaire. Et, comme cela, depuis 1995, ta présence discrète a appuyé les combats des (...)
Les journaux n’ont même pas donné son nom. Tout ce qu’on sait, s’est qu’il est mort en prison, de misère psychologique, en préventive, où il n’aurait jamais dû aller. Odile a eu plus de chance, si l’on peut dire : infirmière scolaire, elle a été virée de l’Éducation nationale, on lui a arraché ses enfants et on les a placé. Son aîné ne l’a pas supporté, il a fait une tentative de suicide gravissime, en avalant des lames de rasoir. Bien sûr, elle aussi a été embastillée. Alain, son conjoint est ruiné, il répète sans cesse "Ce qui (...)
Cela s’appelle un palais de justice ! Un palais à l’image de sa justice, triste, froid et terne, avec de longs couloirs sombres et de hauts plafonds. Dés l’entrée, on s’y sent écrasé, suspect, épié.
En une après midi, venue soutenir une copine embastillée, j’y ai entrevu la brutalité froide et administrative de la justice d’État : Un gamin, mains au dos, menottés avec un flic qui lui remonte en ricanant les bras dans le dos pour le faire avancer plus vite ; une femme qui s’en va entre deux gendarmes, silencieuse, (...)
Faisant -avec une absolue ferveur- confiance dans la justice de notre pays, nous ne pouvons l’accuser de légèreté dans le choix de ses magistrats. Ainsi, quand le juge Halphen accorde une interview à "Aujourd’hui en France" nous n’avons aucune raison de douter de son témoignage. Or, qu’apprend-t-on dans cette "incroyable confession" ? Rien auquel on ne croyait déjà. Laissons-lui la parole :
1) sur l’institution judiciaire :
"La même justice pour tous. C’est cette idée, pendant longtemps, qui m’a fait (...)
DES LOIS SUR MESURE (juin 2000)
Deux projets de lois, qui sont en train de faire la navette entre le Sénat et la Chambre des députés, illustrent la réalité de la machine judiciaro-policière : cruelle pour les humbles, extra-souple pour les puissants. Il est vrai que ce sont eux qui taillent les lois sur mesure, avec un sans-gêne hors du commun.
Le commissaire a quelque chose à cacher.
Dans plusieurs pays, tous les interrogatoires qui ont lieu pendant une garde à vue sont enregistrés, sur des bandes (...)
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