Humain, chaleureusement humain, fragilement humain, Abel Izquierdo nous a quitté au terme d’une inexorable maladie. Trop tôt, beaucoup trop tôt, la Parque a coupé le fil, et déjà, il ne nous reste que l’émotion du souvenir.
Longtemps, il fut sur la brèche ; toujours il resta "le" copain, celui sur lequel on pouvait compter, celui qui partageait tout. Athée pratiquant, mécréant notoire, laïquard et fier de l’être il n’abandonna jamais la lutte contre l’obscurantisme religieux et fut à l’origine, avec Elyse Palophi (...)
"Mes amis les anarchistes”, avait-elle coutume de nous dire, et puis, de sa petite voix toujours tranquille, elle nous lançait une remarque, une critique, souvent bien sentie. Et, chose incroyable, les copains pourtant toujours si vifs, lui répondaient sans s’emporter. C’est que, Marie, Marie Laffranque, réveillait toujours en chacun le meilleur de lui-même. Marie, c’était, pêle-mêle, une solidarité indéfectible envers tous les résistants à l’armée, un soutien constant aux "folles de la place de Mai" et à (...)
Pierre SEEL n’était pas anarchiste. Toutefois nous plaçons son hommage dans cette rubrique car il a eu à subir comme eux la police française avant 1939 puis la police nazi après, la déportation puis l’oubli après guerre ...
N’oublions jamais !
Je me souviens de ma première rencontre avec Pierre Seel. Nous étions tous les deux dans une boutique de photocopie de la place du Salin, lui vieillard en train de photocopier des documents, moi jeune adulte photocopiant des tracts pour une manif antifasciste. Je ne (...)
Article paru dans La Dépêche du Midi à l’occasion du Premier Mai 2001.
Hier matin, sur la dalle de Bellefontaine une grosse dizaine d’anarcho-syndicalistes de la CNT-Association internationale des travailleurs installent deux tables. Au menu : tracts, livres, boissons fraîches et banderole rouge et noir sur laquelle se découpe exactement profilée, la casquette de Joseph. Il a 82 ans.
Que représente encore pour vous le 1er mai ?
Une lutte des classes. Cette société, on ne peut pas la f... en l’air comme (...)
Le village de Tartaki, composé de 220 feux, est disposé sur la berge d’un affluent du Boug. Situé à deux kilomètres de Jmérinka, il en est séparé par la forêt du seigneur local et isolé par la rivière et la forêt communale. Légèrement en dehors du village, le domaine seigneurial P. Ralli, consacré à l’agriculture, s’étendait avant 1917 sur près de l.600 ha ; il était dirigé par un intendant et ses auxiliaires.
Mon père, Vassily Grigoriévitch, jouissait d’une bonne réputation auprès de la population du village et de la région. Il était (...)
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