mai 2002
Publié dans le numéro spécial 74 - mai 2002 - du Combat Syndicaliste de Midi-Pyrénées
Choc, séisme, honte, a-t-on entendu ici et là. Les élections sont vraiment des pièges à cons. La gauche en fait les frais, la droite se démasque.
Nos démocrates sociaux peuvent bien fustiger les abstentionnistes (plus de 27 %, bravo) ou les votes "protestataires", la vraie responsabilité de leur déconfiture c’est dans leur propre incapacité à s’organiser autour d’un candidat qu’ils la doivent. De plus, ils n’ont fait que prolonger l’action de la droite en gérant le capitalisme à sa place, ça n’est pas nouveau.
La véritable insécurité, ils l’ont créée en laissant les patrons et autres libéraux "bon chic bon genre" mettre la tète sous l’eau à plus de cinq millions de personnes (sous le seuil de pauvreté, plus les foyers sur endettés...). Les valses hésitations des chiffres du chômage ne sont que cache-misères qu’utilisent tous ces technocrates imbus de "représentativité républicaine" pour faire avaler leur impossibilité de combattre l’exploitation capitaliste : leur fameux pragmatisme économique" ! Les collabos les plus subtils de cette défaite historique des "forces démocratiques" ( ?) sont également les grands syndicats institutionnels, toujours prompts à étouffer tout mouvement social devenu "incontrôlable" et politiquement incorrect ... Notat et Chirac ?
Bien sûr, les sirènes d’un front républicain retentissent. Mais, qu’en est-il du combat social ? L’objectif de renversement des pouvoirs ne devra-t-il se réaliser que dans la résistance à une dictature d’extrême droite ? Nous pensons que seule la révolution sociale y parviendra. Un Chirac ragaillardi par un vote sans âme ne fera que la justifier à nouveau.
Nos drapeaux sont noirs de notre peine, ils sont rouges de nos luttes.
Pour la grève générale.
Section CNT-AIT, Blagnac.
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