Contrairement au principe numéro 1 du libéralisme, l’enrichissement de quelques uns n’a pas produit l’amélioration des conditions de vie de tous. Pendant ces trente dernières années, de crise en crise, de spéculation en scandale financier, le nombre de chômeurs, de pauvres et de SDF n’a cessé d’augmenter en France comme ailleurs.
Terrorisme alimentaire
Cet enrichissement de quelques uns va finir au contraire par provoquer la misère de tous, jusqu’à atteindre maintenant des sommets dans l’ignoble. Ces derniers (...)
I - L’IDÉE DES SOVIETS N’EST PAS UNE NOTION BOLCHEVIQUE
La théorie des soviets n’a rien de commun avec le système de gouvernement soviétique, comme le croient la plupart des gens. Au contraire, nous sommes en droit de soutenir l’inverse, à savoir que l’idée des soviets, l’idée d’une organisation de la vie sociale dans le sens d’un système nouveau, libre et communiste, avec la régulation de la production et de la distribution des biens dans la future société par l’intermédiaire de rencontres, de réunions de (...)
Depuis plus de trente ans, patronat et État enchaînent les plans de restructuration et appliquent la même logique : augmenter la productivité, comprimer la masse salariale, mais aussi précariser, flexibiliser et "pacifier" les salariés par la peur du chômage. À toutes ces mesures, l’État rajoute la réduction du salaire indirect (c’est-à-dire les aides sociales). L’écart entre les niveaux de pouvoir d’achat grandit sans cesse et produit une ségrégation qui exclut une part croissante de la population, surtout en terme (...)
Depuis quelques années, il est clair que l’anarchisme, qu’il dérange ou séduise, croît en influence et quitte le niveau hyper-groupusculaire. Mais prudence : la maturité fait encore défaut, ce qui laisse la porte ouverte aux récupérations et manipulations. Au cours du FSL (Forum social libertaire), les débats collectifs auxquels j’ai pu participer ou les discussions que j’ai pu avoir individuellement m’ont en effet convaincu que le mouvement libertaire ne pourra se développer que s’il résout "sa question (...)
En 1905, à l’heure ou mourraient de grandes figures de l’anarchisme du XIX° siècle (Louise Michel et Élisée Reclus), naissait à l’Est un espoir révolutionnaire qui marquera tout le siècle : le soviet.
Durant l’année 1905, la Russie tsariste connut une suite d’évènements politiques et d’insurrections d’importance. Les premiers soviets furent crées durant ces évènements. Le soviet, fut la forme d’organisation des ouvriers durant la révolution. Comme, à cette époque les partis politiques et les syndicats étaient (...)
Signé de J. Kaczynski et sous le titre "La nef des fous", un texte circule depuis quelques mois dans les milieux libertaires (le texte est à la fin de l’article). Cet écrit, fort plaisant à lire, entre en résonance avec les peintures si extraordinaires de Jérôme Bosch. La luxure, l’hypocrisie, le lucre, le double discours y sont pointés du doigt. Mais, quand un doigt pointe la lune, nous dit le proverbe chinois, ce n’est pas sur le doigt qu’il faut se fixer, c’est la lune qu’il faut découvrir. Allons donc, (...)
"La naissance du premier Soviet fut un événement d’ordre tout à fait privé. Elle eut lieu dans une ambiance très intime, à l’abri de toute publicité, en dehors de toute campagne ou action d’envergure."
Extrait de La révolution inconnue, de Voline, 1947
Livre premier - Deuxième partie : La secousse (1905-1906)
Chapitre II : La naissance des « Soviets »
Le système social dont il est question ici pourrait être appelé du nom de communisme si ce nom n’était utilisé dans la propagande mondiale du " Parti communiste " pour désigner son système de socialisme d’Etat, sous une dictature du parti. Mais qu’est-ce qu’un nom ? on abuse toujours des noms pour tromper les masses les sons familiers les empêchant de penser d’une manière critique et d’apprécier clairement la réalité. Donc, au lieu de chercher le nom qui convient, il sera plus utile d’examiner de plus près la (...)
Difficile lorsque l’on parle d’auto-organisation des luttes sociales, d’autonomie populaire et de conseils de travailleurs de ne pas s arrêter, ne serait-ce que succinctement, sur le travail théorique d’Anton Pannekoek.
D’abord, l’homme en lui-même est intéressant. Erudit, astronome renommé, il va suivre un parcours politique très critique. Au début du XXe siècle, il est membre de la social-démocratie hollandaise et a de nombreux contacts avec la social-démocratie allemande. Peu à peu, il va s’éloigner du (...)
Ce texte évoque 4 luttes qu’on peut considérées comme autonomes.
Elles se déroulèrent hors du cadre parlementaire.
Elles échappèrent également au contrôle des syndicats réformistes.
Elles reposèrent sur la démocratie directe et l’action directe.
Elles débordèrent tout naturellement le cadre de la légalité bourgeoise et cela parce qu’elles furent déterminées et massives.
Elles furent unifiantes regroupant travailleurs, chômeurs, étudiants, femmes aux foyers...
Elles fusionnèrent contestation politique et lutte sociale.
Ce furent les (...)
1
La question de l’organisation et de la spontanéité a toujours été posée au sein du mouvement ouvrier comme un problème de conscience de classe, lié aux rapports de la minorité des révolutionnaires avec la grande masse d’un prolétariat imbu d’idéologie capitaliste. Tout portait à croire, disait-on, que la conscience révolutionnaire fût le propre seulement d’une minorité, laquelle, en s’organisant, l’entretiendrait et la traduirait en actes. Quant aux masses ouvrières, ce n’est que contraintes et forcées qu’elles (...)
Article publié en annexe de la brochure "Anarchosyndicalisme et autonomie populaire"
Si l’on demandait : "qui est pour la bureaucratie ?", il est fort probable que personne ne lèverait le doigt. La bureaucratie est en effet un système de gestion qui n’a pratiquement aucun partisan ouvertement déclaré mais qui frappe pourtant l’ensemble de la planète et depuis fort longtemps.
C’est ainsi que l’Egypte pharaonique ou l’URSS ont développé, malgré des variantes idéologiques importantes, des bureaucratie (...)
Quelle organisation révolutionnaire ?
Tout d’abord, je précise que par organisation révolutionnaire, je veux parler de l’organisation spécifique ( c’est à dire ayant ses théories et pratiques propres au sein du mouvement social ) et pas de l’organisation révolutionnaire de la nouvelle société ni même de l’organisation générale, unitaire des masses en vue de la révolution.
Ceci étant dit, une organisation révolutionnaire se doit, si elle veut pouvoir accomplir les taches qui sont les siennes ( et dont il sera (...)
L'Actualité de l'Anarcho-syndicalisme sur votre
site : backend.php3.
Site developpé avec SPIP,
un programme Open Source écrit en PHP
sous licence
GNU/GPL.