SECURITARISME : LA NAUSEE ...
Pris la main dans le sac, ou pour mieux dire dans l’enveloppe kraft, voici que ce gouvernement, pour détourner l’attention de ses propres turpitudes et pour brouiller la contestation sociale, agite ce qu’il estime être son « arme fatale » : le démon sécuritaire. Mais, tel ce gribouille qui, cet été en Provence, s’est trouvé bien marri d’avoir mis le feu à toute une forêt alors qu’il ne voulait flamber que sa propre voiture pour toucher la prime à l’assurance, il se pourrait (...)
Élémentaire, mon cher Watson me direz-vous, voilà belle lurette que nous savions déjà, non seulement que tout était à vendre et à acheter en ce monde marchand où nous voilà contraints de vivre, mais encore que la vie humaine (surtout celle des pauvres) y était fort mal cotée, voire totalement dévaluée. Pour autant, ami lecteur, même si la dénonciation de l’état de putréfaction avancée de notre société ne constitue pas, loin s’en faut, un scoop en soi, on peut parfois être surpris par les révélations « croustillantes » que nous réserve (...)
Dimanche 29 juin 2008, c’est journée “portes ouvertes" dans la caserne du 3ème Régiment Parachutiste d’infanterie de marine (RPIMA), basé à Carcassonne. Le public familial est convié à fêter l’armée française. Il va y avoir une démonstration. Soudain, une rafale de FAMAS fauche 17 personnes, parmi elles, une fillette a le bras sectionné. Un projectile traverse le coeur d’un autre enfant pour finir par se loger dans ses poumons. Il est âgé de trois ans. Du sang, des cris, des larmes, de la panique... le (...)
C’était le titre fameux d’une chanson que Françoise Hardy susurrait à nos oreilles d’adolescents dans les années 60 (au siècle dernier, voilà déjà bien longtemps). Le Benoît VXIème du nom nous parle d’autres nostalgies, bien moins langoureuses hélas.
L’ami Ratzinger (car c’est bien de lui qu’il s’agit) a brillamment commencé sa carrière aux Hitlerjugend (Jeunesses hitlériennes) avant de devenir celui qu’on appelle en Allemagne le Panzerkardinal (c’est-à-dire le cardinal-char d’assaut ou le cardinal-blindé) voire le (...)
Le 1er septembre 2003, entre deux messes planétaires contre le terrorisme et des leçons présidentielles sur les droits de l’homme et les dangers de la barbarie des peuples, Canal Plus diffusait un reportage de Marie-Monique Robin "Escadrons de la mort, l’école française" dans lequel des généraux argentins témoignent de leurs exactions, tortures et exécutions clandestines d’opposants ou supposés tels. Quatre généraux argentins racontent sans état d’âme leurs exactions : Díaz Bessone, ministre de la planification de (...)
Rien ne distingue un Hutu d’un Tutsi. Ils vivent dans les mêmes zones géographiques, ont la même langue, la même religion, la même culture. Pourtant, dès 1964, le Président de la République du Rwanda, Kayibanda, appelait à préparer "la fin totale et précipitée de la race tutsi". Le racisme ne se nourrit pas de "différences" mais de sa propre monstruosité. Le 6 avril 1994 son successeur, Habyarimana, est abattu dans son avion personnel. Quelques minutes plus tard commence le génocide. Un massacre planifié, organisé, partant (...)
On a pu lire, après l’attentat du 11 mars 2004 à Madrid, que ce jour là, "le prix de la vie humaine avait baissé". C’est une analyse d’amnésiques. Oublier les cortèges d’horreurs provoqués par les luttes de pouvoir tout au long de l’histoire, c’est perdre de vue les causes fondamentales qui conduisent aux massacres et se condamner à répéter ad vitam aeternam "plus jamais ça" sans que rien ne cesse. L’histoire du terrorisme n’est en effet rien d’autre que l’histoire du pouvoir, de sa conquête, de sa consolidation et de sa défense. Mais l’idéologie dominante a enterré le véritable sens historique et politique de la Terreur pour en galvauder le terme et le détourner de sa signification profonde. Il y a cela plusieurs raisons.
La corrélation entre Terreur et Pouvoir est évidemment de nature à remettre en cause les bases du centralisme et de l’impérialisme qui sont les fondements de l’État, qu’elle que soit sa forme. Par conséquent, l’amnésie est souvent volontaire, car cette corrélation est à l’opposée du discours dominant qui consiste à s’en remettre au Pouvoir pour se protéger de la Terreur. Cette amnésie et nécessaire pour pouvoir présenter les démocraties bourgeoises comme un rempart, grâce à la baguette magique antiterroriste que serait le bulletin de vote.
"Sainte-Trouille, mère de toutes les soumissions, priez pour nous, pauvres richards, afin que notre règne dure encore et toujours", tel est bien le credo qu’ont entonné à gorges déployées les divers dépositaires du Pouvoir, à toutes les époques et sous toutes les latitudes.
La Peur a toujours servi avec un zèle constant l’Autorité ; dans les systèmes de domination archaïques ou dictatoriaux la soumission des sujets s’obtient par la crainte immédiate, viscérale : la force de répression est très largement présente, incroyablement brutale, bestialement dissuasive. C’est "l’Ennemi intérieur" qu’il s’agit d’anéantir. A contrario, les oligarchies modernes et pseudo-démocratiques vont s’ingénier à susciter la peur du "pire", la frayeur de "ce qui pourrait advenir si..." (si nous, vos bons maîtres, n’étions pas, ou hélas plus, là, pour vous défendre), le contrat social reposant alors sur une "vérité" massivement diffusée : "Ici, mieux qu’en face".
Ceci n’est pas une thèse. Car une thèse non seulement s’écrit de sang froid et avec toutes les précautions littéraires d’usage, mais encore nécessite une accumulation de références et de données plus ou moins statistiques à quoi je m’en voudrais de sacrifier le mouvement de révolte et de fureur qui me dicte ce texte. De plus, l’ancien public des thèses, désertant toute réflexion prolongée, se complait aujourd’hui dans la lecture des multiples " Digest " en circulation et dans le récit des intrigues sentimentales, diplomatiques et policières qu’une presse rompue à toutes les ignominies lui sert, chaque matin, avec le déjeuner.
A la veille de la bataille d’Azincourt, Shakespeare fait dire à son héros, le roi Henry V, "Tout est prêt si nos esprits le sont". Six siècles plus tard, nous n’en finissons pas de redécouvrir les méfaits du conditionnement. Les experts de la manipulation, les spécialistes de la propagande, les artistes de l’intoxication ne sont pas nés d’hier ils existent depuis la naissance du pouvoir.
Deux impérialismes face à face. D’une part, le capitalisme occidental technologique et d’autre part, un capitalisme à vocation spirituelle qui retourne contre son adversaire ses propres armes.
Armés de dieux et de dollars, bouffis d’arrogance pour les uns, rongés d’ambition pour les autres, deux clans mégalomanes s’affrontent à grandes brassées d’humains anonymes.
Les uns tuent au quotidien à grands coups de raids aériens, de pillages organisés de la planète, de blocus assassins : 300.000 morts dans l’ex- Yougoslavie sous les bombes de l’OTAN, 200.000 morts par manque de médicaments en Irak, 30 millions de morts du VIH parce que les firmes pharmaceutiques américaines ne veulent rien lâcher de leurs (...)
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