lundi
16 mai 2005
Le compte rendu du rassemblement et dela manif de ce lundi de pentecôte à Toulouse vu par les médias ...
Ce sont les anarcho-syndicalistes de la CNT-AIT qui ont ouvert le « feu » contre le lundi de Pentecôte travaillé, hier à 10 heures, place du Capitole. Au micro, Bernard exhorte une centaine de sympathisants à revenir à « l’action directe, y compris par le sabotage ». Le commissaire inquiet demande le renfort des CRS. Mais l’arrivée de militants FO, CGT, Sud, FSU ou Unsa calme vite le jeu.
A midi, ils ne sontpas loin de 4 000 à prendre le chemin de la rue Alsace, les uns obliquent vers la préfecture et le rectorat à l’initiative de la CNT et des lycéens en lutte contre la loi Fillon, les autres préférent conserver un aspect festif à la manif autour des sandwichs et autres apéritifs vendus au profit de causes diverses (campagne pour le non au référendum, soutien aux métallos qui manifesteront le 9 juin à Paris ?). Aucun incident à déplorer.
Premier bilan d’un jour férié peu ordinaire ...
1.500 personnes manifestent contre lundi de Pentecôte travaillé
Mille cinq cents personnes selon la police ont manifesté en fin de matinée à Toulouse contre le lundi de Pentecôte travaillé, à l’appel des organisations syndicales de salariés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le mot d’ordre "Raffarin voleur, Raffarin racketteur" revenait souvent parmi les manifestants rassemblés place du Capitole contre la journée de solidarité en faveur des personnes agées. La manifestation a regroupé une majorité de militants de la CGT et de Force Ouvrière, des militants de Sud, ainsi que des syndicats d’enseignants tel le Snesup. Quelques entreprises étaient présentes derrière leur banderole notamment Astrium (groupe EADS). Les parents d’élèves de la FCPE s’insurgeaient contre le fait que "les enfants sont pris en otages, ils ne sont pas salariés". Du côté des partis politiques, on remarquait surtout le PCF, mêlant les slogans sur le lundi de Pentecôte et ceux contre le référendum sur la Constitution européenne, en arborant des pancartes "Pour moi c’est non !".
Tandis qu’une partie des manifestants restait face à l’hôtel de ville, place du Capitole, quelques centaines de militants, notamment avec les anarcho-syndicalistes de la CNT[-AIT], se rendaient à la préfecture puis au rectorat. Après un bref face à face avec les forces de l’ordre devant le rectorat, ces manifestants se sont dispersés sans incidents vers 13h00, tandis qu’au Capitole la manifestation se transformait en pique-nique. Par ailleurs 200 manifestants du Gers, selon la police, se sont rassemblés dans la matinée à Auch pour dénoncer "une décision inique qui spolie les salariés"
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