vendredi
22 décembre 2006
Layla, des Anarchistes contre le mur avait été mise en prison suite à son action résolue contre l’édification du mur de séparation entre Israël et la Palestine. (Lire les articles : ISRAEL : SOLIDARITE AVEC LAYLA, DES ANARCHISTES CONTRE LE MUR ! et " Palestine - Israël : En dehors de la barrière - interview avec trois membres des Anarchistes contre le mur." )
Elle vient juste d’être libérée. Ci-dessous, vous trouverez le premier message qu’elle vient de nous envoyer.
L’argent recueilli suite à notre appel à la solidarité (200 euros) permettra de prendre en charge une partie de l’amende (de 500 euros) que Layla doit donner en réparation au policier auquel elle avait arraché les lunettes de soleil. La souscription est toujours ouverte, si vous voulez contribuer vous pouvez envoyer vos chèques à l’ordre de CNT au 39 rue de la Tour d’Auvergne 75009 PARIS (mention solidarité Layla au dos).
Chers amis,
Merci beaucoup pour les emails de soutien et tout. Mon amie m’a dit que vous avez correspondue avec elle et ça m’a vraiment fait du bien de savoir qu’il y avait des gens qui s’occupaient [de cette affaire]. J’ai eu les cartes postales de France.
(...)
Mon amie a essayé d’écrire un article sur mon histoire pour des journaux français comme Le Monde, mais jusque là ils n’ont pas indiqué d’intérêt ...
Beaucoup de choses se sont passées par ici, et elles vont de mal en pis comme vous le savez. Les questions internes entre les gens en Palestine sont terribles et paraissent sans espoir... Nous lançons des gouttes d’eau sur des incendies.
Je réalise de plus en plus que les gens qui sont actifs à l’intérieur d’Israël comme à Jérusalem et qui travaillent avec la communauté locale font un travail vraiment important. Le principal travail à réaliser ici est de changer le système d’éducation.
(...)
Je travaille pour essayer de monter une sorte d’organisation ici, mais ce n’est pas simple. Il faut que je paie les frais du procès ; je dois encore 2000 shekels à ce salopard de la police des frontières qui m’a frappée, sinon je vais devoir retourner en prison. Ce ne serait pas la fin du monde pour moi, mais je dois rester dans les parages du village de Budrus [1], parce que là-bas les choses empirent. Tous les villages qui ont travaillé ensemble pour unifier dans la lutte palestiniens et israéliens font l’objet de « punitions ».
Merci de votre solidarité à tous,
Layla.
[1] Layla participe à un atelier d’agriculture biologique avec les femmes du village. Son statut d’israélienne empêche l’armée israélienne d’intervenir de façon trop brutale...
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