Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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LES NEO-REFORMISTES, ETERNELS DEFENSEURS DES INSTITUTIONS

mercredi 2 mars 2005

Depuis trente ans d’alternance droite-gauche, nous assistons à un recul sans précédent des libertés, du pouvoir d’achat, et des conditions de vie d’une majorité de la population. De restructuration en délocalisation, de recul de la protection sociale en paupérisation, la bourgeoisie agit. Le capitalisme, pour accroître son taux de profit, sa plus-value, attaque sans répit les salariés dans toute l’Europe. De Chirac en Jospin, de Kohl en Schröder, de Aznar en Zapatero ... ils pratiquent la même politique de régression. Le syndicalisme institutionnel, partenarial, médiationnel, accompagne les mesures anti-sociales. Le réformisme des officines politiques et syndicales a d’ailleurs atteint un tel niveau d’intégration institutionnel, qu’en complète collusion avec la bourgeoisie et le capitalisme, elles sont les chiens de garde du système.

Les réformistes prétendent certes faire évoluer la société vers plus de justice et d’égalité en siégeant, grâce aux élections, dans les institutions. Nous observons que, si les électeurs ne bénéficient en rien du participationnisme, nos élus sont bien rétribués, bénéficient de privilèges et avantages divers. La Bourgeoisie (qui désormais comprend nos réformistes) connaît le rôle intégrateur des institutions. Elle sait que les financements liés au participationnisme (voir C.S. de Midi-pyrénées, décembre 2004) permettent de créer des chefferies. Les permanents et bureaucrates savent en retour que leurs revenus personnels dépendent des mandats électifs qu’eux-mêmes -ou leurs amis- obtiennent. Finalement, la seule chose qui apparaisse extraordinaire dans ce tableau brossé depuis bien longtemps, c’est que de soi-disant révolutionnaires préconisent encore l’utilisation des institutions. Ces néo-réformistes se réclament de la gauche, de l’extrême-gauche, voire, hélas, de l’anarchisme. Ces derniers sécrètent une sorte d’anarcho-réformisme diffus en entretenant, par un double discours et une rhétorique confuse, des illusions et un rideau de fumée néfaste à une bonne compréhension des enjeux.

Les néo-réformistes pensent faire évoluer "de l’intérieur" les institutions vers plus de justice et de démocratie. Question : Peut-on vraiment, en participant à des structures anti-démocratiques et injustes, les transformer en leur contraire ? Ne va-t-on pas plutôt dans le sens de leur renforcement en essayant de distordre la logique institutionnelle.

En effet, une institution institue ; d’où son nom. Elle applique les principes consécutifs à son existence, et ne peut être contestée de l’intérieur, car dans ce cas, elle n’est plus une institution. L’histoire enseigne que la destruction et la création d’institutions n’est pas un phénomène endogène mais exogène. Il est dû au fait qu’une fraction déterminante de la population ne s’y reconnaissant plus, rejette -ou est exclue- des institutions. Usant de la pression externe (grèves, insurrections, occupations, etc.), elle défait les institutions en place et en élabore d’autres. Cela s’appelle communément un changement radical, voire une révolution. Nul ne peut contester que nos sociétés furent confrontées à des affrontements et que ces combats provoquèrent des changements profonds (quelle qu’en soit la nature).

Les néo-réformistes veulent faire croire qu’avec les institutions actuelles ils peuvent modifier les rapports d’exploitation et d’oppression. Ils occultent une analyse à laquelle ils sont pourtant nombreux à se référer, le marxisme. Celui-ci prétend que la réalité matérielle (de nos jours, le cadre économique) détermine la super-structure (l’ordre idéologique et juridique). Par conséquent, le capitalisme induit un système social et institutionnel conforme à ses intérêts. Cela se traduit par un mode d’organisation sociale hiérarchisé, oppressif, inégalitaire et d’exploitation ; ce que l’on appelle une société de classe et bourgeoise. Nos institutions en sont leurs exactes expressions et leur usage pérennisent l’ordre bourgeois. Il n’y a pas de neutralisme institutionnel.

Les néo-réformistes désirent instrumentaliser les institutions et, par le jeu des contradictions, créer un conflit, une autonomisation, un vide, un référentiel institutionnel. Ils se croient grands tacticiens ; ils en sont de bien piètres. La bourgeoisie a prévu pareille situation. Au-dessus des institutions, il y a la loi, la constitution, l’État. Tout individu ou groupement peut être révoqué, démis, suspendu de ses fonctions. Une décision émanant d’une institution peut être annulée, si l’acte pris, si la délibération contreviennent trop gravement aux intérêts des échelons supérieurs. Que ce soit par un simple acte administratif, un jugement de tribunal, l’intervention policière -voire militaire-... tout le dispositif est prêt pour "réguler" une institution qui sortirait des rails. La décision indésirable sera qualifiée d’irrégulière, de "trouble à l’ordre public" ; on parlera si besoin d’atteinte à la sûreté de l’État ou on la proclamera inconstitutionnelle. C’est prévu. Le système est verrouillé. Pour renforcer ce cadre, certains pensent à déclarer "constitutionnelle" l’économie de marché, au niveau européen. Toute institution qui dérogerait au marché verrait encore plus facilement sa décision frappée de nullité.

Les néo-réformistes, par le jeu électoral, visent à un gagner un poids déterminant dans les institutions. Ils oublient que la réalité sociale entraîne une certaine sociologie électorale. En effet, grossièrement, le corps électoral est composé, pour 20 à 25 % de la classe haute (bonne bourgeoisie), votant plutôt "à droite", pour 30 à 35 % de la classe moyenne (moyenne et petite bourgeoisie) votant plutôt pour le centre et la "gauche" modérée, et, pour 40 à 45 % par la classe basse (figurant plus ou moins la classe ouvrière) votant "à gauche". L’abstention étant très forte dans la classe basse, on voit tout de suite que les néo-réformistes pour constituer une majorité électorale doivent soit rallier des électeurs modérés, soit s’allier eux-mêmes aux partis modérés. Pour cela, ils doivent modifier leur discours et trahir les intérêts de l’électorat le plus à "gauche".

Les néo-réformistes contestent la société actuelle. Beaucoup d’entre eux se référent au marxisme. Person-nellement, j’entretiens avec le marxisme des rapports distants et ambigus. Je le trouve trop réducteur, trop mécaniste, trop simpliste. Je lui préfère l’anarchisme, qui me semble plus ample, plus complexe. Anarchiste, je partage avec le marxisme le concept de lutte des classes. C’est-à-dire que je constate que nos sociétés sont composées de classes : capitalistes/ prolétaires, oppresseurs/opprimés, bourgeoisie/plèbe... Pour simplifier, nous dirons bourgeois/ prolétaire. Ces deux classes entretiennent des intérêts irrémédia-blement antagoniques. Le prolétariat, prenant conscience de ces intérêts, doit se constituer en classe pour soi, pour détruire le système social actuel, défaire la bourgeoisie, construire une société sans classe, c’est à dire égalitaire. Pour cela, le prolétariat doit entrer en rupture avec la bourgeoisie, rejeter toute pratique d’intégration institutionnelle, s’opposer aux organisations participationnistes. Cela s’appelle le refus de la collaboration de classe. Ce qui induit que le prolétariat s’organise indépendamment des institutions, des partis et des syndicats collaborationnistes et crée ses propres structures de lutte, que nous désignons comme la résistance populaire autonome. Force est de constater que les néo-réformistes, en valorisant les institutions par leur participation renforcent au contraire une logique de collaboration, contraire à la lutte prolétarienne et à son autonomie. En voici un exemple.

Un exemple parmi cent autres

Le gouvernement français entendait réduire les droits des chômeurs. Courant 2004, un collectif de chômeurs, composé de libertaires, de néo-réformistes, de personnes sans lien avec un parti ou un syndical, fut constitué localement. L’objectif était le retrait du projet gouvernemental, une meilleure protection des chômeurs. Le fonctionnement se faisait en assemblées générales. Tout alla bien jusqu’aux élections régionales. Craignant une poussée de la gauche modérée et un recul de leur électorat (ce qui arriva d’ailleurs), les néo-réformistes commencèrent leurs manœuvres pour obtenir des soutiens. Ils cherchèrent à discréditer les anarchosyndicalistes, à nous pousser au conflit, à nous faire porter la responsabilité d’une rupture pour pouvoir manipuler les autres membres du collectif. Leur manœuvre échouant, ils insistèrent pour que le collectif appelle à voter. Ils pensaient que l’angoisse due au recul des droits des chômeurs entraînerait un regain électoral. Les néo-réformistes stérilisaient les réunions en les centrant sur l’appel à voter. Nous expliquâmes notre point de vue libertaire et anti-électoral. Mais nous rappelions que le collectif n’avait pas à choisir entre les anti et les pro élections (ces derniers se divisant d’ailleurs entre eux sur le choix des candidats à soutenir), le collectif devant s’en tenir à ses revendications, seul facteur d’union. La majorité se prononça contre l’appel à voter, vécu comme anti-unitaire. Les néo-réformistes lancèrent alors des attaques personnelles et des insultes avant de quitter le collectif. Le constat est clair : en dernier recours, les néo-réformistes, par leur tactique électorale, affaiblissent les comités de lutte des opprimés.

Les néo-réformistes, pour satisfaire leur emprise électorale font l’impasse sur la critique de classe des institutions, combattent toute dévalorisation du participationnisme, condamnent l’abstentionnisme, décrient toute résistance populaire autonome. Se voulant réformateurs voire révolutionnaires ; ils évoluent vers le conservatisme. Cela devient même compulsif ! Ainsi, alors que dans un débat, à propos du slogan "grève générale" j’en expliquais l’origine, le sens, l’intérêt ... devant un auditoire très favorable, les néo-réformistes semblaient agacés. Ils m’interpellèrent discrètement : "Tu roules pour ta boutique. Vous, les anars, la grève générale, ça vous arrange, car, en cas de grève générale, les élections sont inutiles". Goguenard, je rétorquai que, "s’ils étaient contre les grèves, ils n’avaient qu’à le dire publiquement". J’ajoutais : "vous êtes dans votre dogmatisme électoral, dans votre soif de pouvoir, dans votre perte de repères, capables de supprimer le droit de grève !".

Social-démocratie et capitalismes nationaux

Les néo-réformistes, pour ne pas se couper des gens en lutte, forgent de nouveaux slogans : "Pas de luttes directes. Pas de grèves victorieuses sans débouchés politiques (institutionnels)". Ils évoquent la grève générale de 1936, en France, qui, selon eux, fut victorieuse parce que nous avions un gouvernement de gauche issu du Front populaire. Ils se livrent là à un révisionnisme historique. Tout d’abord, le prolétariat applique la grève ni par esthétisme ni par plaisir, mais par nécessité, car il n’a pas les moyens de perdre un revenu vital. De plus, on ne fait pas grève sous un gouvernement qui vous octroie des droits nouveaux. Les grèves de 36 sont venues du fait que, ne voyant rien venir, les prolétaires contraignirent le gouvernement à lâcher des avantages. Car beaucoup de prolétaires de 36 se souvenaient que nos sociaux-démocrates s’étaient ralliés à leur capitalisme national et à son bellicisme, ce qui avait abouti en 1914 à la 1ère guerre mondiale. Ils se rappelaient qu’en Allemagne, les sociaux-démocrates avaient fait appel à l’armée puis aux milices de l’extrême droite (les "Corps francs") pour écraser l’insurrection ouvrière de 1918. Ils connaissaient l’alliance du Parti socialiste italien (PSI), incluant des dirigeants syndicaux, avec la droite, pour écraser la vague révolutionnaire et les conseils ouvriers qui étaient parvenus à contrôler les grandes entreprises. Ils avaient compris comment ces alliances participèrent à l’écrasement des révolutionnaires et antifascistes, prélude aux pouvoirs dictatoriaux et sanglants d’Hitler et de Mussolini.

En 1936, l’agitation ouvrière, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, France, Espagne, annonçait-elle un nouveau cycle révolutionnaire ? En France, beaucoup de grévistes voulurent établir, par des conseils, le contrôle ouvrier sur des entreprises. Les réformistes ne voulaient pas de révolution. Ils entendaient maintenir le système capitaliste dans le cadre bourgeois et institutionnel. Le gouvernement Blum, issu du Front populaire, céda aux grévistes et endigua la phase révolutionnaire.

La théorie du nécessaire relais politique des grèves est contredite par la réalité, car de nombreuses grèves, y compris généralisées ou générales, furent victorieuses sous des gouvernements de droite, voire dictatoriaux. L’exemple de Mai 68 atteste, que les grèves peuvent obliger un gouvernement de droite à lâcher de nombreux avantages aux grévistes. A contrario, bien des luttes, surtout depuis les années 80, ont été combattues et défaites par des gouvernements de gauche.

La bourgeoisie, prête à tout pour garder le pouvoir

Les néo-réformistes nient une autre réalité. Admettons que les réformateurs obtiennent une majorité électorale et, conséquemment, institutionnelle, et qu’ils nuisent à la bourgeoisie. Croyez-vous que la bourgeoisie dira : "C’est la démocratie, acceptons" ? Nul doute au contraire qu’elle cherchera à créer un climat social et politique détestable, pour affaiblir les réformistes et reprendre le pouvoir aux prochaines élections. A défaut, elle se lancera dans une reconquête du pouvoir par la force. Dans tous les cas, elle en profitera au passage pour réprimer les travailleurs, les opposants. Elle établira un nouveau cadre juridique répressif pour mater la subversion ou ériger sa dictature. C’est ainsi que, depuis longtemps, à chaque fois qu’elle fut menacée, la classe privilégiée a répondu par la violence, la dictature, la répression. Les dictatures bourgeoises passées ou à venir sont des réponses politiques pour détruire les luttes des exploités. Lorsqu’il devint Président du Chili, Salvador Allende préconisa de conserver le cadre légal. Il refusa de reprendre l’armée en main et s’opposa à la création de milices populaires de défense. Il ne put rien faire quand la bourgeoisie poussa l’armée au soulèvement et installa le général Pinochet au pouvoir. En 1936, en Espagne, malgré la méfiance du prolétariat, le Front populaire est arrivé au pouvoir. Il préconisa le changement dans le respect du cadre légal en vigueur. L’armée, avec Franco, s’est alors lancée dans un soulèvement. La CNT (anarchosyndicaliste) a riposté par un appel à la résistance, aux barricades, à la bataille. Là où elle était puissante et écoutée, des prolétaires (réformistes ou pas) la rejoignirent sur les barricades. A ce moment, la symbiose de la CNT avec les masses insurgées était totale, dans un seul bloc antifasciste et révolutionnaire qui écrasa les militaires. Mais, dans d’autres régions d’Espagne, les réformistes, coincés dans le jeu institutionnel n’opposèrent pas de résistance. Certains s’enfuirent tout de suite. Grâce à ces défections, Franco prit pied pour organiser sa conquête avec l’appui de nombreux gouvernements de droite dans le monde entier. Les socialistes, Léon Blum en tête soutinrent une politique de "non-intervention" dont l’effet fut de priver les antifascistes espagnols d’une véritable aide internationale. Staline lui non plus ne voulait pas de révolution en Europe de l’Ouest, qui gênerait sa politique internationale (il se préparait à signer un pacte avec les nazis, ce qui sera fait en 1939). Il craignait que la Révolution espagnole contamine le prolétariat mondial, plus particulièrement celui de France dont la classe ouvrière s’était radicalisée. Il envoya donc ses agents aider le Parti communiste espagnol. Ensemble, ils ont mené une politique d’assassinat des militants antifascistes révolutionnaires et d’attaque contre-révolutionnaire, s’en prenant en particulier aux collectivités. Malgré cette aide puissante que lui a apporté le parti communiste (en attaquant de l’intérieur le camp dit républicain), Franco mettra trois ans pour réussir à écraser la Révolution espagnole et prendre le pouvoir sur l’ensemble du territoire.

Une conclusion simple

Ma conclusion est simple. Oubliant leur visée transformatrice initiale, les réformistes, pris dans la tactique électorale, oublient le fond car, pour eux, gagner des places dans les institutions est devenu l’essentiel. La tactique a abouti au tacticisme, détruisant toute théorie révolution-naire. Il n’y a plus ni finalité, ni sens, ni principe. Le tacticisme n’est pas la maladie infantile ou sénile du révolutionnaire. C’est sa transmutation. De facto, réformistes anciens et néo-réformistes, que ce soit discrètement, ouvertement, ou brutalement défendent les institutions. Ils s’oppo-sent à la résistance populaire autonome, contraire à leurs buts et intérêts. Ils vont saborder toute lutte n’entrant pas dans leur conception étroite. Ils vont affaiblir toute riposte efficace aux réactions violentes de la bourgeoisie. Par-là, ils font le jeu des totalitarismes. Ils vont pérenniser les instruments de la domination bourgeoise, consolider l’appareil étatique qui servira à manipuler ou à réprimer les prolétaires, les opprimés. Combien nombreux sont, grâce à leur pouvoir institutionnel sanctifié par les élections, ceux qui pourront obtenir de bonnes places, des privilèges, des revenus ! Combien nombreux sont ceux qui deviendront des privilégiés, des notables, de bons petits bourgeois qui trahiront ceux qu’ils prétendaient défendre !

Les réformistes sont plutôt sociaux-démocrates, verts, voire communistes. Les néo-réformistes plutôt communistes, trotskistes, issus de divers courants d’extrême-gauche, voire de l’anarchisme. Ils se querellent entre eux, mais, rien de grave : sur le fond, ils visent les mêmes choses. Depuis quelque temps, ils sont plus nombreux à se revendiquer anarchistes, libertaires, "municipalistes", "syndica-listes"... ils tentent une manipulation théorique, historique, sémantique. Il est vrai que ces soi-disant anarchistes militent dans des syndicats réformistes -certains y sont même permanents- et préconisent la participation aux élections syndicales. Lorsqu’ils voudraient nous faire croire qu’au niveau municipal ils pourraient créer des sortes de communes autogérées, libertaires... ils nous prennent vraiment pour des imbéciles. Nous n’oublions pas que les vrais anarchistes, les vrais révolutionnaires, visent à détruire les moyens, les entités, les structures de la domination car elles servent à empêcher la construction d’une société libre et égalitaire.

Jean Picard


CNT-AIT



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