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Jueves 26 de diciembre de 2002

Alors que les recours présentés par les avocats des quatres squatters détenus à la prison de Picassent sont toujours en attente de réponse, le juge a demandé à la Police plus de preuves pour pouvoir maintenir l’accusation d’association illicite. Les avocats ne peuvent pas réaliser correctement la défense du fait du secret de l’instruction. Par ailleurs, une manif est prévue le 4 janvier à Valence.

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Le juge qui instruit l’affaire contre les 4 squatters enfermés à Picassent a sollicité de nouvelles informations policières, sur la base de photos, vidéos et écoutes policières. Les jeunes sont maintenant en prison préventive depuis deux semaines. Ils sont sous le régime du secret de l’instruction du fait de l’accusation d’association illicite à visée d’agression terroriste, charge que le juge Luis Francisco De Jorge Mesas a élaborée sur la base d’un dossier policier de plus de 100 pages. Cette demande d’information supplémentaire va prolonger d’autant la détention provisoire des quatre jeunes.

Le juge Jorge Mesas, qui siège à la seconde cours de Valence, ne sait pas encore s’il vaut mieux continuer à instruire le dossier dans cette ville ou bien s’en déssaisir au profit du Juge Central d’Instruction de Madrid. Les avocats ont présenté un recours contre la prison préventive et contre le secret de l’instruction qui laisse les jeunes dans une situation de non-défense juridique et entrave les avocats dans leur tâche de préparation de la défense. En effet, ils ne peuvent pas connaître sur la base de quelles supposées preuves le juge a établi ses accusations.

Les démonstrations de solidarité avec les quatre jeunes emprisonnés se sont succédées dans différentes villes d’Espagne : concentration d’appui comme à Séville ou Mallorca, et manif de masse jeudi dernier à valence. Pour les jours à venir, des débats sont prévus à Madrid et Barcelona, des concierts à Castelló et Valencia et des manifestations à Port de Sagunt et Barcelona et de nouveau à Valence le 4 janvier prochain (prochain à Valence (Place San Agustín 18:00 heures). Le thème de cette dernière manif est "contre la répression et pour la liberté des compagnons prisonniers".

A propos de cette manif, les compagnons de la CNT AIT de Valence nous informent : "nous voulons dénoncer non seulement le montage policier contre nos compagnons, mais plus largement la répression à Valence et dans totu l’Etat espagnol, ainsi que le manque de liberté et le contrôle social permanent."

L’appel est lancé conjointement par la Croix Noire anarchiste, la CNT AIT de Valence, l’Assemblée Antirépressive de valence et les Groupes de Soutien aux Prisonniers.

Des autocars sont prévus de Madrid et de catalogne, afin de permettre aux compagnons des autres localités de participer.

STOP A LA REPRESSION - LIBERTE POUR LES PRISONNIERS

CNT-AIT Valencia http://www.periodicocnt.org/principal/valenciamani.htm

Traduction : militants CNT AIT

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