السبت
1 أيار (مايو) 2004
Les patrons des chantiers ou des exploitations agricoles profitent bien de la situation de chômage en France : ils embauchent au noir plutôt que d’établir un contrat de travail. Pour les patrons c’est tout bénéfice : ils peuvent ainsi payer à leur guise les ouvriers sans verser de charges sociales pour la collectivité. Ils méprisent leurs employés en leur enlevant leurs droits sociaux, bref ils les traitent comme des esclaves. Les travailleurs se sentent alors souvent piégés et n’osent pas dénoncer leur patron. C’est un exemple de la lutte des classes ici, la lutte des riches contre les pauvres.
L’Etat français est aussi complice de cette situation, puisque sa seule réponse c’est la répression contre les travailleurs par des contrôles dans la rue qui se multiplient. Les préfectures refusent systématiquement le droit de travailler aux demandeurs d’asile, encourageant ainsi le travail au noir et sa précarité. Les travailleurs sans-papiers sont contraints à la clandestinité et à vivre dans la peur d’une expulsion tandis que leur patron vit dans l’impunité la plus totale. A notre tour, ne nous laissons pas faire, mettons nous aussi les patrons en situation difficile, organisons-nous pour qu’ils arrêtent de s’enrichir sur notre dos.
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