Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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LUTTES AUTONOMES.

vendredi 14 février 2003

Ce texte évoque 4 luttes qu’on peut considérées comme autonomes.

Elles se déroulèrent hors du cadre parlementaire.
Elles échappèrent également au contrôle des syndicats réformistes.
Elles reposèrent sur la démocratie directe et l’action directe.
Elles débordèrent tout naturellement le cadre de la légalité bourgeoise et cela parce qu’elles furent déterminées et massives.
Elles furent unifiantes regroupant travailleurs, chômeurs, étudiants, femmes aux foyers...
Elles fusionnèrent contestation politique et lutte sociale.

Ce furent les masses qui les firent vivre et elles en gardèrent le contrôle, traçant leur propre voie, soucieuse de leur autonomie d’action et de leur autonomie politique.

Pour en revenir aux syndicats, précisons
-  qu’en Italie, les syndicats soutinrent la lutte même si ce fut de manière modérée. Le mouvement des autoréductions a démarré à Turin en 1974 dans les usines FIAT. Depuis 1968, des luttes très dures s’y déroulaient. La radicalité pratique et politique exprimées par les ouvriers étaient très élevées et massives. Les syndicats étaient obligés d’en tenir compte et de suivre cette évolution, entre autre sous la pression de leur propre base, elle aussi radicalisée. Ils choisirent, suivant une expression assez juste, de "chevaucher le tigre". S’ils ne l’avaient pas fait, nul doute qu’ils auraient été bouffés.

-  qu’en Pologne, ils naquirent de la lutte pour la poursuivre à plus long terme. Ils furent alors, à un moment donné, un outil dont se servit la population pour développer un contre-pouvoir.

-  qu’en Espagne, les syndicats réformistes furent obligés de soutenir la lutte mais firent tout leur possible pour l’étouffer en douceur ( Peine perdue ) parce qu’elle les débordait largement. La CNT, elle, se retrouva comme un poisson dans l’eau.

-  qu’en Grande-Bretagne, les syndicats soutinrent la lutte... en paroles. Les expressions pratiques, concrètes de soutien syndical furent somme toute relativement peu nombreuxses. Elles se situent au niveau de la ville et de la section syndicale. Les tentatives de récupération des trotskos et des léninistes furent, qu’en a elles, le plus souvent éventées et contrées. La lutte échappait en fait aux partis et aux syndicats elle était la propriété de la base organisée en comités de quartier et aussi parfois d’entreprise.

A travers le bref récit de ces 4 mouvements de lutte relativement récents, il s’agit de replacer la problématique exposée dans le texte principal de cette brochure dans le domaine de la lutte sociale réelle, dans le domaine de la pratique.

Ces mouvements se sont développés dans des pays au contexte économique, politique, social, historique... différends mais ils sont intéressants dans le fait, qu’au delà des différences de lieu et de contexte, il y a entre eux des similitudes de fond. Il ne s’agit pas de chercher illusoirement à reproduire des situations datées. Il s’agit bien plutôt de chercher à déceler dans ces mouvements le type de pratique et de fonctionnement qui ont fait leur force et leur efficacité et de voir comment il est éventuellement possible de les mettre en oeuvre dans les conditions actuelles. Il faut aussi réfléchir au type d’organisation révolutionnaire et aux types de pratiques organisationnelles susceptibles de donner à ce type de mouvement continuité, élargissement et perspectives à plus long terme.

LA LUTTE CONTRE LA HAUSSE DU TARIF DE L’ELECTRICITE : ITALIE 1974.

Durant l’été 1974, le gouvernement italien décide d’une hausse importante du tarif de l’électricité. La population ouvrière qui a depuis de nombreuses années mené de nombreuses luttes dans les usines et, par ce biais, renforcé son unité, constitué un véritable contre-pouvoir dans de grosses boites, amélioré ses conditions de travail et obtenu des hausses de salaires n’entend pas se laisser faire. La hausse du tarif de l’é1ectricité est perçu par elle comme une manoeuvre de l’Etat pour l’empêcher de profiter des améliorations de conditions de vie qu’elle avait obtenu par l’action directe.

Partie des usines, la résistance s’organise. Des "comités prolétariens pour l’autoréduction" se créent à Turin au sein des grandes entreprises et des quartiers populaires, bientôt suivis par des initiatives semblables dans bon nombre d’autres grandes villes d’Italie.

Face à l’augmentation de l’électricité, ces comités impulsèrent une campagne d’autoréduction des factures, celles-ci étant payées à l’ENEL (l’équivalent italien de notre EDF ) mais sur la base des anciens tarifs. Les factures autoréduites étaient collectées par les comités dans les quartiers ou les usines, tamponnées par eux et envoyées en paquet à l’ENEL.

Le bilan de cette campagne flit appréciable 150 000 factures autoréduites à Turin, 50 000 à Naples, 20 000 à Venise et par milliers dans toutes les autres grandes villes.

Cette lutte inquiéta le gouvernement et la bourgeoisie par son caractère massif et illégal. Le gouvernement chercha rapidement à négocier avec les syndicats réformistes. Il s’en suivit que la hausse de 50% du tarif de l’électricité fut ramenée à 30%.

Demi-victoire donc mais néanmoins significative du fait que l’Etat italien était alors confronté à un prolétariat ( au sens large du terme ) aguerri, déterminé et difficilement gouvernable. Le mouvement des autoréductions s’étendit par la suite, avec plus ou moins de succès, aux hausses de loyers, du téléphone, du tarif des transports en commun...

LE MOUVEMENT DE GREVE D’AOUT 1980 EN POLOGNE.

La Pologne connut durant l’été 1 9’80 un mouvement de grève générale.

Déjà en 1956 à Poznan des grevés et des manifestations ouvrières avaient dégénéré et une insurrection avait eu lieu. Elle était le résultat des innombrables problèmes de ravitaillement tant sur le plan alimentaire que sur le plan des matières premières. La répression avait été terrible.

Puis, en 1968, il y avait eu le mouvement étudiant contre la mainmise de l’Etat sur l’enseignement. Il fut réprimé sans ménagements.

En 1970, la population ouvrière reprenait le flambeau de la contestation sociale surtout sur la côte baltique ( conurbation de Gdansk, Gdynia et Sopot mais aussi elbag et Szczecin ). Des mouvements de grèves et des manifestations eurent lieu suite à un hausse des prix des produits alimentaires de base. La situation dégénéra en émeutes acharnées après que la milice ait ouvert le feu sur la foule. Il y eut environ 500 morts.

En 1976, ça repartait toujours suite à une hausse des prix. Grèves et manifs à l’intérieur des chantiers navals à Gdansk, émeutes sanglantes à Radom, Ursus, Plock...

Début 1980, la situation est de nouveau limite. Le 1er Juillet, le pouvoir annonce une nouvelle hausse des prix.

Immédiatement, des grèves ont lieu dans de nombreuses usines du pays. Au début, les revendications sont strictement matérielles. Une nouvelle vague de grèves déferle à partir du 08 Juillet. La plupart des centres industriels sont alors touchés. Les directions des entreprises louvoient ou cèdent rapidement. Le gouvernement annule certaines hausses.

A partir du 14 Juillet, 3ème vague de gréves. Les transports et les services commencent à être touchés. Des comités de grèves sont élus. Le pouvoir négocie des hausses de salaires au cas par cas. La situation se calme quelques temps. Les groupes d’opposition et de résistance sociale ( KOR, cercles intellectuels...) font circuler infos et analyses.

Le 14 Août, la grève démarre aux chantiers navals de Gdansk. Bientôt, l’ensemble du secteur naval de la région ( 60 000 personnes ) est en grève. Les autorités coupent les communications avec le reste du pays comme en 1970.Le 16, la direction des chantiers naval accorde une hausse de salaire mais, par solidarité avec les autres entreprises en grèves, la lutte continue.

Le 16 Août, les comité de grève 253.Le 23 Août, les délégués des entreprises du littoral baltique en grève se réunissent et forment un inter-entreprises.22 entreprises le composent. Le 18, il regroupe 156 usines. Le 19, 388 entreprises du littoral l’ont rejoint.

Une présidence de 19 personnes est élue. Chaque entreprise envoie des délégués aux chantiers navals. Ceux-ci sont élus librement, mandatés par les A.G. et ils doivent les informer de l’évolution des événements. Dans beaucoup d’entreprises, la radio interne permet la retransmission en direct les négociations avec la direction. Les travailleurs peuvent alors exprimer immédiatement leurs sentiments sur ce qui est dit par la direction.

La très grande majorité des entreprises en grève sont également occupées. Elles sont le lieu de la contestation, la population ayant eu la sagesse de ne pas manifester dans les rues. Le pouvoir le tolérerait difficilement et la répression ne manquerait pas d’être très brutale.

Une liste de 21 revendications est mise au point ( syndicats libres, droit de grève, liberté de la presse et liberté d’expression, libération des gens arrêtés, réintégration des personnes licenciées pour leur participation aux grèves de 1970 et 1976, hausse du salaire de base, échelle mobile, abolition des privilèges de la bureaucratie, retraite à 55 ans pour les hommes, retraite à 50 ans pour les femmes, problèmes de logements et de primes :..)

Dans le reste du pays, beaucoup d’entreprises sont prêtes à la grève totale si les négociations n’aboutissent pas. Le 31 Août, le gouvernement, après bien des louvoiements, fait des concessions importantes création d’un syndicat libre, liberté d’expression et de la presse, libérations des personnes arrêtées.. .Le mouvement initial prend alors fin.

A la mi-septembre, "Solidarnosc" sera officiellement créé et regroupera bientôt 10 millions de personnes. De Septembre 80 à Décembre 81, date de l’instauration de l’état de guerre, les négociations sur les autres points de la liste de revendications se poursuivent, non sans mal. Le pouvoir ne faisant des concessions que sous la pression populaire ( manifs, occupations...) et les menaces de grève générale.

Durant cette période tendue, des formes de contrôle ouvrier se développent dans certaines entreprises, les grèves partielles se multiplient face à la mauvaise volonté du pouvoir. Un contre-pouvoir et une contre-société, articulés autour de "Solidarnosc" se renforce.

C’est l’armée et la police qui, au final, "normaliseront" une situation devenu totalement ingérable pour le gouvernement.

LA LUTTE DES CHANTIERS NAVALS DE PUERTO-REAL :

Dans le secteur des chantiers navals, un premier plan de restructuration avait eu lieu en 1983. Sur les 17000 travailleurs virés qui devaient retrouver un emploi grâce à des mesures d’accompagnement, seuls 3000 retravaillaient effectivement 3 ans après.

A la fin de l’année 1986, il fut question d’un nouveau plan de restructuration, de nouvelles vagues de suppressions d’emplois et de fermetures de sites dont celui de Puerto-Real.

Le comité d’entreprise y appela alors les syndicats (UGT socialiste, CCOO communiste, CAT autonome et la section syndicale CNT) à mobiliser les travailleurs de l’entreprise. Travail que la CNT avait commencé dès l’annonce de ce nouveau plan de restructuration.

Alors que les syndicats réformistes se contentaient d’une critique superficielle de la politique gouvernementale, la CNT, elle, expliquait que la crise était le résultat du capitalisme et que c’était aux capitalistes de trouver des solutions. Les travailleurs devant, à son avis, axer uniquement leurs efforts sur la défense de leurs postes de travail, de leurs conditions de vie et le développement d’une alternative sociale globale. Elle insista également beaucoup dans les AG sur la nécessité de débattre clairement des modalités de la lutte et de pratiquer la démocratie directe et l’action directe.

Le 8 janvier 1987, la lutte commençait et allait durer prés de 7 mois. Réunis en AG dans le chantier, les travailleurs, sur proposition de la CNT, partent couper la route menant à Cadix. Premiers affrontements avec la police. il y en aura beaucoup d’autres.

Les blocages de routes, les manifs en ville, les concerts de casseroles, les sabotages de lignes téléphoniques, les affrontements au sein de l’entreprise et dans la rue vont en effet se succéder.

Mais la répression, pourtant très dure, s’avérera finalement complètement inefficace face à la détermination et la solidarité des gens.

Les femmes des travailleurs du chantier naval s’auto-organisent et viennent aux AG.

Le mardi, la lutte se déroule dans le chantier (AG et grève avec occupation, affrontements...). Le jeudi, les travailleurs, leurs familles et toutes celles et ceux qui soutiennent leur lutte descendent manifester en ville (meetings en pleine rue, défilés, barricades, émeutes...)

La situation devient rapidement "limite" et elle perdure. L’Etat essaie alors de discréditer le mouvement, de le présenter comme "terroriste", de monter les gens contre les travailleurs du chantier, d’amadouer ces derniers, de les diviser, et bien sur de les mater en envoyant toujours plus de renforts de police, en faisant charger de plus en plus brutalement les manifs.

Il y a de nombreux blessés des deux cotés ainsi que des arrestations qui donnent lieu à des meetings de protestation, des rassemblements devant les commissariats où sont détenues les personnes arrêtées ce qui aboutit à leur relaxe. L’ "ordre public" ne peut plus être maintenu à Puerto-Real.

La lutte déborde le cadre du chantier et se répercute dans les quartiers populaires où les grévistes trouvent du soutien.

Les décisions sont prises dans les AG et les syndicats réformistes sont débordés. Leurs tentatives pour écarter la CNT du conflit restent vaines. Au travers de cette lutte, la CNT, elle, gagne la confiance des travailleurs et voit se développer sa crédibilité auprès d’eux.

Des contacts sont pris avec des travailleurs d’autres chantiers navals en vue de mener des actions niveau national.

Peu à peu, à partir du mois de juin, l’Etat reconnaît que le chantier naval de Puerto-Real est viable. Le pouvoir commence à reculer. Des négociations sont entamées. Les syndicats réformistes arrivent par ce biais à calmer la lutte dans le chantier.

Mais elle continue dans la rue, ou de début juin à début juillet, les femmes mènent la danse. Semaines après semaines, malgré les multiples violences policières, elles reviennent à la charge.

A partir du 9 juillet, les bonnes nouvelles arrivent. La France passe une commande de plusieurs bateaux auprès du chantier naval. D’autres commandes venant de compagnies privées arrivent peu après. Le projet de fermeture du site est enterré... grâce à la lutte qui est la seule réponse que les travailleurs doivent opposer à cette soi-disant crise que nous font subir capitalos et politicards.

LA LUTTE CONTRE LA POLL TAX EN GRANDE-BRETAGNE :

La Poll Tax est instituée à partir d’avril 1989 en Ecosse (région test où risquaient le plus de se manifester d’éventuelles résistances) et étendue au reste de la Grande-Bretagne (Angleterre et Pays de Galles) à partir d’avril 1990.

La Poli Tax est un impôt local sur le logement. L’ancien système calculait l’importance de la taxe par rapport à la valeur du logement occupé. La Poll Tax, elle, revenait à faire payer l’impôt par toute personne de plus de 18 ans sans distinction de revenu et sans tenir compte de la valeur du logement.

Une famille ouvrière comportant 4 personnes de plus de 18 ans et vivant dans un petit appartement était donc supposée payer 4 fois la taxe. Un bourgeois vivant dans une grande baraque ne devant, lui, la payer qu’une seule fois. Le caractère inégalitaire de la Poll Tax était donc évident.

De plus, le montant de la Poll Tax était librement défini pour chaque ville par leurs conseils municipaux respectifs. Donc, c’est dans les villes ouvrières dévastées par la "crise", c’est à dire là où les municipalités ont le plus besoin d’argent (pour les services sociaux...) que le montant de la Poll Tax était souvent le plus élevé. En effet, les municipalités à populations cossues ayant moins de dépenses à effectuer pouvaient se permettre de fixer un montant plus bas pour la Poll Tax.

La lutte :

Elle a été marquée par une grande diversité au niveau des moyens employés.

-  refus de se faire recenser. Il n’existe pas de carte d’identité en Grande-Bretagne. Les municipalités ont donc été amenées à appeler les gens à se faire recenser pour pouvoir collecter l’impôt.
-  refus total de payer ou alors retard très important dans les paiements.
-  manifestations et marches diverses tournant parfois à l’émeute.
-  occupations des mairies, interruptions des conseils municipaux lorsqu’ils devaient décider du montant de la PoIl Tax. Là encore, de très nombreux affrontements avec la police.
-  Chasse musclée aux huissiers venus effectuer des saisies pour non paiement. occupations de cabinets de huissiers en représailles de tentatives de saisies.
-  refus des travailleurs des bureaux de chômage de bloquer les dossiers des chômeurs n’ayant pas payé la Poll Tax.
-  Menaces de grève de la part des fonctionnaires au cas ou certains d’entre eux seraient condamnés pour non paiement de l’impôt. De plus, dans certaines villes, ceux-ci se sont engagés à n’effectuer aucun travail en relation avec la Poll Tax ainsi qu’à ne pas communiquer aux municipalités des renseignements qui pourraient aider celles-ci à poursuivre les gens pour non paiement.

Le résultat de tout cela

En Ecosse, après un an d’application de la Poll Tax, plus d’un million de gens n’étaient toujours pas recensés, avaient refusé de payer ou étaient en retard de paiement. Les fonctionnaires de la Poll Tax et les huissiers étaient ensevelis sous une montagne de contentieux à traiter.

Les comités de quartier, apparu souvent spontanément, se fédéraient et les comités écossais déjà aguerris, se jumelaient avec des comités anglais et gallois pour les faire profiter de leur expérience de lutte.

Londres connaissait le 31 mars 1990 (veille de l’entrée en vigueur de la Poll Tax pour l’Angleterre et le Pays de Galles ) une énorme manif et un fol après-midi d’émeute. A noter à ce propos, l’importante solidarité avec les personnes emprisonnées pour leur participation à cette émeute ( pétitions, rassemblements devant les prisons, collectes, présences aux procès...) et souvent victimes de lourdes condamnations.

Et au final retrait de la Poll Tax et chute rapide de Tatcher.

Les caractéristiques de la lutte :

Elle a eu lieu à la fois dans les entreprises et les quartiers. Elle a été mené par la population, organisée dans des comités fonctionnant le plus souvent (mais malheureusement pas toujours) sur les principes de la démocratie directe et de l’action directe.

Elle a développé la solidarité et fait prendre conscience aux gens leur force collective. Elle a mêlé actions pacifiques et protestations violentes, luttes de classe et désobéissance civile. La Poli Tax a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cette lutte a été la réponse de la population laborieuse britannique face à plus de dix ans de politique libérale et anti-sociale.


CNT-AIT



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