mardi
8 octobre 2002
Ouvriers oui, clandestins non ! Nous ne travaillons pas "au noir" comme le disent certains. Nous travaillons sans droits, parce que les différents gouvernements refusent de nous régulariser et de nous donner les droits de notre travail. La loi Chevènement-Jospin (loi des 10 ans) nous oblige même à vivre ainsi pendant 10 ans pour obtenir les papiers ! Nous sommes des ouvriers. Notre travail se voit : les routes, les bâtiments, les récoltes, les repas, ... tout ça, c’est aussi produit par nous, ouvriers sans-papiers. En refusant de reconnaître cela et de nous régulariser, les différents gouvernements montrent bien à quel point ils méprisent l’ouvrier, et il ne faut pas s’étonner après que des usines ferment du jour au lendemain, sans le moindre respect de leurs ouvriers.
Au rassemblement, on compte sur nous-mêmes. On sait que notre bataille est longue et difficile. Elle ne commence pas aujourd’hui : elle a été entamée sous Chirac-Juppé, nous l’avons menée avec courage et persévérance dans le silence des politiques sous Chirac-Jospin, nous continuons sous Chirac-Raffarin, jusqu’à la régularisation de tous. Nous comptons sur nous-mêmes, pas sur les partis. Nous savons ce qu’ils valent, ce que valent leurs promesses. Les sans-papiers ne sont pas des instruments pour reconquérir le pouvoir, se refaire une santé politique.
Le rassemblement des sans-papiers, ouvriers, gens d’ici et leurs amis.
contact le dimanche matin, de 11 h à 12 heures aux puces de St Sernin à Toulouse
L'Actualité de l'Anarcho-syndicalisme sur votre
site : backend.php3.
Site developpé avec SPIP,
un programme Open Source écrit en PHP
sous licence
GNU/GPL.