mardi
7 octobre 2003
Le 22 octobre, 16 personnes passent en procès en Belgique pour "destruction de centre de rétention pour étrangers et destruction de matériel appartenant au ministère de l’Intérieur (fourgons cellulaires)".
Il y a un texte de soutien à signer à Appel du Comité de Soutien aux Collectifs Contre les Expulsions. http://comitedesoutien.collectifs.n...
Pour s’être opposée à son expulsion, Semira Adamu a été étouffée à mort le 22 septembre 1998.
Pour avoir demandé asile à la Belgique, 74 Roms ont été piégés à Gand et déportés collectivement le 4 octobre 1999.
Aujourd’hui encore, des demandeurs et demandeuses d’asile et des sans-papiers sont quotidiennement incarcérés et expulsés dans la violence.
C’est pour avoir participé à des actions non violentes visant à dénoncer et à entraver cette "politique", que 26 membres et sympathisants du Collectif Contre les Expulsions ont à répondre aujourd’hui de nombreux chefs d’inculpation.
Les étrangers sans papiers sont traités en criminels. Par ces inculpations, on fait de même avec ceux qui les soutiennent
Après l’assassinat de Semira Adamu, le ministre de l’Intérieur avait désigné le Collectif Contre les Expulsions comme véritable responsable du crime.
Alors que le procès des gendarmes au coussin n’a pas encore eu lieu et que celui des responsables n’a jamais été envisagé, le procès des résistants à la politique dont est morte Semira va commencer. Cela signifie-t-il que sera renouvelée cette accusation obscène ?
En tout état de cause, la procédure judiciaire engagée contre le Collectif est un exemple de procès politique à peine déguisé. Elle vise, en le criminalisant, à discréditer le mouvement contre les centres fermés et la politique d’expulsion des sans papiers, banalisant du même coup l’arbitraire administratif et la brutalité policière
Nous affirmons notre solidarité avec l’action du Collectif. Nous refusons une "politique de l’immigration" qui se traduit par l’enfermement et les expulsions. Nous dénonçons la réalité d’une Europe forteresse. En conséquence, nous demandons l’arrêt des poursuites contre les militants anti-expulsion, la vérité sur la mort de Semira Adamu et la condamnation de ceux qui en portent la responsabilité politique et policière. Dans un contexte de criminalisation croissante des mouvements sociaux, nous rappelons que la contestation politique est un droit fondamental.
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