Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

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Le B i B

Bulletin Inter Boites n°1

mardi 4 novembre 2003

Supplément à « La lettre du CDES - le Combat Syndicaliste de Midi-Pyrénées »
Confédération Nationale du Travail - Association Internationale des Travailleurs
7 rue St Rémésy 31000 TOULOUSE -Tél / fax : 05.61.52.86.48


POUR EDITO...

Face aux pressions capitalistes toujours renforcées par les hiérarchies dont les maîtres de tous les pouvoirs s’entourent (autorités politiques, juridiques et policières, directions d’entreprises, bancaires, chefs syndicaux ou religieux..) la révolte gronde . Chacun sent qu’aujourd’hui il peut perdre tout ce qu’il a pensé construire pour « son bonheur ». C’est ce que nous apprenons à nos dépends, et souvent aux dépends de notre entourage.

Nous sommes soumis au quotidien au monde du travail, de l’argent, de la répression et de l’injustice. Nous sommes réduits soit à fuir cette réalité pour mieux l’ignorer, largement conditionnés par ceux qui nous exploitent, soit à vouloir la modifier. Mais aussi nombreux pouvons nous être à subir ou à ressentir les injustices, l’ intérêt des dirigeants est de nous isoler le plus possible, pour que leur monde de fric et de privilèges ne s’écroule pas.

Nous nous donnons pour objectif au travers des textes rédigés par tous ceux qui ont pris conscience de cet isolement, dans ce monde marchand , égoïste et sans pitié, de tisser des liens entre nous, par delà nos employeurs privés ou publics et nos « statuts sociaux ».

Brisons la chaîne qui nous entrave, et trouvons les forces et les solidarités nécessaires aux luttes à venir ...
...et puis tout le reste !


La participation au BIB, sa reproduction et sa diffusion sont libres et largement encouragés.


ACTION SOCIALE - MONTAUBAN :

PAS CE SOIR Chérie, je suis de SAMU Social...

1er constat : Même si le fait de confier à des travailleurs sociaux l’écoute et l’accompagnement de personnes en difficulté, cela n’a jamais été une garantie de réussite. Cela constitue (nous devrions dire constituait), grâce à la formation, la déontologie, le travail en équipe une protection contre le n’importe quoi.

2ème constat : Après le temps du saupoudrage financier opéré par la gauche pour maintenir la paix sociale, voici venu avec la droite le temps du bâton. La mode a changé et certains qui abandonnent l’insertion sociale pour la responsabilité des centres éducatifs fermés l’ont bien compris.

3ème constat : L’implication du bénévolat dans le champ social ne se limite plus à la distribution de boites de conserve périmées ou au tricotage. De plus en plus de gens sont invités à remplacer gratuitement les travailleurs du social et à intervenir sur la vie des usagers avec pour seules légitimité et compétence... leur bonne volonté.

Les SAMU Sociaux de la Croix-Rouge vont bientôt « marauder » en soirée dans nos villes pour apporter de la soupe chaude à des gens qui n’en désirent pas forcément, voire à les faire hospitaliser sur des diagnostics pas toujours appropriés, et qui, de toutes façons, seront le lendemain re larguées de la rue. Mais les secouristes auront une belle tenue fluo, de jolies voitures avec gyrophare, de loin on les prendra pour des flics et çà rassurera le bourgeois.

Conclusion : Si on tient compte que :

-  Le travail social est de plus en plus dévalorisé (fermeture du centre de formation des CEMEA à Toulouse, diplôme d’éduc-spé en contrat d’apprentissage..),
-  De moins en moins de moyens sont donnés aux associations pour mener à bien leurs projets et que la volonté de l’état est d’asphyxier les petites structures éducatives au profit de gros équipements plus contrôlables,
-  On assiste à la désertion et au retournement de certains éléments carriéristes succombant aux sirènes de la promotion et du fric.
-  « Pour s’occuper des pauvres on a besoin ni d’être malin, ni d’être payé et, qu’il n’y aura bientôt de pauvres que ceux qui veulent le rester » !

On ne peut qu’inviter les illuminés, les utopistes qui pensent autrement à envisager rapidement une profonde reconversion, à moins que peut être...

on décide de se battre !!!


MILLAU : Usine « LOUISIANE » :

Ce n’est qu’un début...

Au mois de septembre 2002, l’usine « Louisiane », fabricant de mobil homes, dont le siège social se trouve à Loudéac, en Bretagne, s’implantait sur le site de la Cavalerie, dans le Sud Aveyron.

Le choix de cette implantation était fonction de trois paramètres :

1- Le coût du transport : le transport d’un mobil home depuis Loudéac jusqu’à la côte Méditerranéenne représentait 20 % du prix de celui-ci.

2- Les nombreuses aides publiques (Département, Région, Société d’Autoroutes etc.) ont permis « l’achat » d’un site de 50000 m² à un prix dérisoire, voire gratuit, sans compter l’exonération de taxes pendant cinq ans.

3- La possibilité d’utiliser une main d’œuvre docile, sans aucune conscience de classe, corvéable à merci, et sans tradition de lutte depuis les années trente.

C’est dans ce contexte que nous avons commencé à travailler. À tout cela, il faut ajouter l’état d’esprit de la boîte : cadences soutenues, voire très soutenues, et aucun respect de la personne de la part de la direction, autant au niveau du site de la Cavalerie qu’au niveau du siège social de Loudéac. Au fur et à mesure que l’activité se développait, des accidents sans gravité et aussi des tensions nous firent prendre conscience que nous avions affaire à des exploiteurs sans scrupules. À midi, au réfectoire, entre collègues, nous avons commencé à parler de la nécessité de nous organiser pour mettre un frein à tout cela.

À ce moment là, l’idée de mettre en place une section syndicale pour dynamiser l’ensemble des travailleurs fut proposée. Il était clair pour nous que le choix d’un syndicat ou d’un autre serait conditionné par le fait de disposer d’une large autonomie de fonctionnement, ainsi que par le désir de ne pas servir de pourvoyeurs de fond pour des pratiques syndicales, réformistes et bureaucratiques. Le contact avec la CNT-AIT s’est donc fait tout naturellement. Une première réunion se déroula à Millau à la mi-mars 2003, où on constata la différence de prise de conscience entre les compagnons de l’usine. Quelques semaines plus tard, un petit noyau déclara une section CNT-AIT au sein de l’entreprise. Les débuts n’ont pas été faciles. Même pour des gars qui veulent bouger, il n’est pas toujours évident de surmonter des années de recul, autant au niveau social qu’idéologique. La tâche sera longue mais le quotidien nous offre l’opportunité d’approfondir notre apprentissage anticapitaliste, d’autant plus que nous avons affaire à un patronat arrogant et méprisant à notre égard. Le fait qu’au siège social un C.E. noyauté par F.O. accepte tout et n’importe quoi nous offre l’opportunité de dénoncer les pratiques syndicales réformistes et les institutions paritaires.


La section CNT-AIT de la mairie de Blagnac :

A l’adresse de tous les ami(e)s du Chat Noir Turbulent ...

Syndicalistes de la section CNT-AIT de Toulouse et ses environs, nous avons déclaré courant 1997, une section en tant que personnels communaux de la ville de Blagnac. C’est à la suite de virulentes réactions (pas encore tout à fait éteintes) des élus municipaux à la parution et la distribution avec de nombreux collègues d’un tract dénonçant de flagrantes injustices en matière de primes, que nous avons du protéger légalement nos activités.

Ainsi, plutôt que d’entrer et nous épuiser à ce moment là dans des embrouillaminis juridico-contentieux pour nos défenses individuelles, la naissance de cette section anarcho-syndicaliste a favorisé l’émergence de formes de luttes en rupture avec les habitudes des syndicats traditionnels réformistes (CFDT, CGT, FO et compagnie..) Nous avons aussi trouvé écho à nos pratiques anarcho-syndicalistes avec des collègues d’un syndicat autonome local (CMB).

Nous avons ainsi développé en commun la prise de parole et de décision par les employés municipaux eux-mêmes, sans « permanents » ni délégués aux instances paritaires. Notamment, un outil essentiel que fut la tenue de « Conseil d’employés », sur l’exemple des conseils ouvriers (Ukraine 1922, Espagne 1936, France 1968, Argentine...), a permis à des collègues, précaires depuis de nombreuses années, de mener une lutte collective suffisamment efficace pour que la municipalité finisse par les titulariser dans leurs fonctions.

Le bulletin « L’Intelligence de la Lutte » propre aux salariés de la Mairie de Blagnac, était l’expression de ce qui se passait dans la mairie. Il apparaît maintenant, compte tenu de la généralisation des rapports de force similaires imposés un peu partout dans le monde du travail, que ce bulletin ne se suffit plus de ses limites actuelles. Il semble nécessaire d’inventer un nouvel outil de liaison et d’expression.

Aussi nous nous sommes posés la question d’un regroupement de copains de différentes entreprises (publics, privées, associations.), afin de publier sur le même principe tous les deux ou trois mois au moins, un bulletin interentreprises de l’agglomération toulousaine et ses extensions régionales.

C’est ainsi que ce nouveau quatre pages est né, avec les différentes actualités des luttes, des constats ou des informations sur diverses boites. Il faudrait qu’il devienne à terme un vrai outil de liaison des luttes dans plusieurs entreprises publiques ou privées.

A Blagnac, la chape écrasante d’injustice a parfois craqué sous le poids des révoltes et de la prise de conscience de certains, elle est pourtant encore malheureusement en pleine santé et expansion dans certains secteurs d’activité (entretien, scolaires et loisirs, cuisines..) Le combat contre les précarités reste notre priorité essentielle.

Enfin, il n’y aura pas de petites victoires qui se gagneront sans la perspective pressante d’un mouvement décisif plus général... la révolution sociale


CITE ADMINISTRATIVE TOULOUSE :

TOUS ENSEMBLE POURQUOI FAIRE ?

La cité administrative regroupe 1200 fonctionnaires qui appartiennent à des services aussi divers que l’équipement, le fisc, l’emploi, l’éducation, la concurrence, l’agriculture... Il serait fastidieux de faire un déroulé chronologique des derniers mouvements sociaux contre le plan Raffarin sur les retraites. En revanche, il n’est pas inutile de rechercher les dominantes des actions syndicales pour en retirer des leçons.

Ainsi durant environ cinq semaines, (mi mai à mi juin) la cité a été le théâtre d’une intense vie sociale avec les caractéristiques suivantes :

sur la forme : Assemblées générales décisionnelles quasi quotidiennes avec élection de délégués qui se retrouvaient ensuite pour la mise en œuvre concrète des décisions de l’AG., respect du principe de la liberté absolue de parole et d’intervention.

sur le fond : Sans qu’on se l’avoue toujours, nous étions nombreux à penser que l’un des aspects majeurs de la lutte consisterait à refaire le « coup de 1995 », c’est à dire quelques défilés monstres qui annuleraient les projets gouvernementaux.

Constats : Le gouvernement n’a pas bougé parce qu’il sait concilier, dans un exercice parfois difficile, une communication enveloppante, parfois douceureuse, avec une détermination de fer similaire à celle de Thatcher lorsqu’elle mit fin au syndicat des mineurs ou celle de Reagan qui licencia plusieurs milliers d’aiguilleurs du ciel grévistes. Il est évident que si l’on veut connaître les projets économiques et sociaux de l’Etat, il est superflu d’écouter ministres, députés...... il suffit de lire les projets du medef.

La forme des luttes est à revoir. Le pouvoir est, en quelque sorte, désormais immunisé contre les défilés compacts et massifs. Mai juin 2003 démontrent que la guerre de tranchée où l’on compte ses troupes devient une surenchère sans effet. Si les AG semblent enfin de plus en plus démocratiques et ouvertes, on n’y entend cependant guère de remise en cause du capitalisme ; mais elles sont malgré cela un lieu de propagande à ne pas négliger.

Sur le plan des méthodes de luttes ; il nous faut être sans doute en première ligne pour réfléchir et agir afin de « revitaliser » les grèves. En plus des démonstrations pédestres, mai juin 03 a vu se multiplier les piquets avec le double effet de provoquer l’opposition gréviste / usager attisé par le gouvernement. Manœuvres voulues par le gouvernement et les syndicats traditionnels pour diviser les grévistes ( ce fut le cas à la « cité »), car, par essence, un piquet efficace est préparé dans le secret par une minorité agissante.

Je crois pour ma part, qu’il faudrait songer à ce qui se rapproche de la grève de gratuité qui popularise les actions tout en démontrant l’inanité du système marchand.


UNIVERSITE TOULOUSE-MIRAIL

CONFIANCE, Quand tu nous gagnes...

Depuis la dernière grève pour les « retraites et contre la décentralisation ».., beaucoup parmi nous sont bien remontés. Remontés contre le gouvernement, bien sûr, mais aussi contre tous ceux qui ont appelé à voter pour les présidentielles. Ils se sont sentis floués par ceux-là même qu’ils avaient toujours suivis, soit les yeux fermés soit de façon critique (mais suivis quand même). Mais aujourd’hui une page semble être définitivement tournée.

On commence même à tourner le dos aux syndicats qui, pour les 35 heures osaient nous dire « on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre » et pendant la grève des fonctionnaires ont roulé manifestement pour le gouvernement en faisant échouer sciemment le mouvement.

Alors, comme « on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même », certains contractuels ayant constaté que les élus du personnel se moquaient de leur situation, ont pris leur courage à deux mains.

Et c’est de la sorte que le silence autour des contrats aux 80 ou 90% travaillés 100% avec un indice légèrement majoré (oui, on croit rêver, mais à la fac la direction s’esbigne à vouloir nous faire croire qu’elle est tenue de respecter la loi, mais quelle loi ! c’est le droit du plus fort, un point c’est tout) commence à se briser parce que le sentiment de la dignité trace son bonhomme de chemin.

En effet, certains osent effectuer au pied de la lettre leur contrat 80% ou 90% et pas un iota de plus : d’autres vont jusqu’à demander un contrat à 100%, et tout çà, çà se discute entre collègues ! Du jamais vu à la fac. Un tabou vient de tomber. C’est une vraie révolution parce que la belle arnaque durait depuis des lustres avec la complicité de tous les élus. Cela prouve que pour gagner et satisfaire nos revendications, il ne faut pas faire appel aux professionnels de la culture de l’échec et de l’impuissance mais aussi du double jeu et du double discours. Avec un début de rejet des syndicats institutionnalisés, la confiance en soi revient et c’est de bon augure afin que la direction respecte le personnel. ... On ne courbe plus l’échine.


INRA AUZEVILLE

L’œil était dans l’assiette

Rentabilité, profits, contrats. L’INRA, ministère de l’agriculture, n’échappe pas aux règles en cours appliquées par le capital et dictées par la finance et la bourgeoisie. Il y a belle lurette que la recherche publique financée par nos impôts n’est plus au service de la société, mais des intérêts marchands et peu scrupuleux d’apprentis sorciers en tous genres, pourvu que ça rapporte beaucoup de fric. Le personnel, lui, subit et accepte la démolition programmée de l’institut. Cela se traduit, entres autres, par des suppressions de postes par le biais de la sous-traitance au privé. Sous-traitance de tout un pan d’activités, tel que l’entretien et le nettoyage des locaux (bureaux, labos et espaces communs, espaces verts). Le personnel se réduit petit à petit. L’accueil et le standard téléphonique sont assurés depuis peu par une société privée (avec du personnel corvéable et bien plus facile à exploiter). Au ministère de l’agriculture, avec le matos et le savoir-faire qui existe sur le site, c’est balaise ! Jusqu’à sous traiter le restaurant d’entreprise. Un jour il n’y aura plus que des chercheurs bossant au contrat, sur le centre, dans un coin de labo, gloire et pognon, ils auront créé une poule transgénique qui pond des œufs 100 % OGM ! Ou bien ils nous nourriront de pilules. La recherche ne se fait plus dans les champs, mais dans la cellule, dans l’ordinateur. Vive le chromosome mégatrip-xxz qui va nous destroyer la planète !

On se modernise à grande allure à la direction générale de l’INRA, à Paris. Depuis début mai, c’est la fameuse Sodexho, fournisseur officiel de l’armée américaine, qui s’occupe de la cantine où déjeunent une bonne partie des 450 employés... Du coup, la « directrice des services d’appui » leur a envoyé un joli mail où l’on peut lire : « je vous informe que nous avons saisi cette opportunité de changement de prestataire pour regrouper sur le badge X TIME de gestion du temps, l’accès au restaurant du centre. »

Ce qui, en clair, signifie que le badge qui fait office de pointeuse leur sert désormais aussi de badge de cantine : non contente de connaître les horaires des employés, la hiérarchie peut désormais savoir à quelle heure ils mangent, et pourquoi pas ce qu’ils mettent dans leurs assiettes...

Il ne reste plus qu’à rendre les toilettes accessibles grâce à ce même badge, et les petits chefs pourront saquer les tire-au-flanc et les mous de la prostate !

Après les troupeaux surveillés électroniquement grâce à une micro puce (« le monde », 17/5), bientôt le tour des chercheurs ? Tout cela est bien sûr financé avec notre argent. Il paraît que nous et nos anciens collègues qui assuraient les fonctions supprimées, nous coûtions trop cher. Paraît aussi que le pognon, il est mieux utilisé maintenant (enfin ce qu’il en reste, car la sous-traitante, ce n’est pas donné non plus !). Il sert à la recherche. Y a qu’à voir l’efficacité, quand se pose un problème, de pollution, de maladie, etc.... !

(Image JPEG)


CNT-AIT



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