samedi
1er octobre 2005
Après la campagne frénétique que nous avons vécu pour le référendum, voilà la rentrée sociale. Le NON a gagné, mais contrairement à ce que nous répétaient les syndicats et les partis, nous, nous n’avons rien gagné. La campagne électorale et la participation massive au vote semblent avoir fait le plus grand bien au patronat et à l’Etat. De plus en plus arrogants ils ont aggravé nos conditions de vie et de travail.
d’embaucher pour des périodes d’essai de deux ans,
de faire travailler de nuit les apprentis,
elles obligent les chômeurs a prendre n’importe quelle emploi…
Ce lois sont tout bénéfice pour les employeurs qui peuvent imposer leurs conditions, pour les ouvriers cela veut dire plus de précarité et moins de salaire.
La hausse inadmissible des loyers,
la spéculation immobilière qui provoque des pénuries de logement,
le déremboursement des médicaments,
le coût du fioul et de l’essence…
mettent de plus en plus de familles dans de graves difficultés.
Pour masquer cette insécurité sociale l’Etat a toujours dans sa poche les grosses ficelles du terrorisme et de la criminalité. Bien sûr les syndicats et les partis politiques, démagogie électorale oblige, ont mordu à l’hameçon. Du coup, nous avons de moins en moins d’infirmières et de moins en moins de postiers, mais nous ne manquons ni de flics ni de militaires.
Les expulsions massives de sans- papiers,
des enfants jetés a la rue par les CRS,
le fichage systématique,
les fouilles et les contrôles permanents dans les quartiers,
la politique carcérale…
viennent nous rappeler comment le pouvoir gère la misère qu’il provoque : à coup de matraques et de profits.
Entre deux mauvais coups, les dirigeants syndicaux nous organisent des journées de grève dont on sait très bien qu’elles n’ouvrent aucune perspective si ce n’est pour ceux qui se plaisent à y préparer les prochaines élections.
Contrairement à ce que prétendent l’extrême gauche et les syndicalistes radicaux, nous ne pouvons pas profiter de journées dont l’initiative nous échappe. Chaque fois qu’on a laissé cette initiative entre les mains des responsables syndicaux ou politiques nous avons perdu. Ce fut le cas du 10 Mars dernier, totalement pollué par les mots d’ordre politiciens, des millions de personnes se sont mobilisé pour rien !
Nous n’avons rien a attendre du "syndicalisme" dont la seule réussite est de se donner des chefs. Les seules luttes que nous gagnerons seront celles que nous engagerons par nous-mêmes, avec de véritables perspectives. Il nous faut enlever les œillères du corporatisme, du nationalisme, du régionalisme, du communautarisme, qui nous empêchent de voir l’horizon.
Pour tout contact :
CNT AIT/ Jeunes Libertaires
7 rue St Rémésy
31000 TOULOUSE
05 61 52 86 48
Permanence tous les samedis, de 17h à 19 heures au local.
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